22 juin 2021: Nous apprenons ton décès, Jules, et les souvenirs se bousculent, palpable comme s’ils dataient d’hier, alors que plus de 6 années ont passé.
6 ans, petit chiot condamné à mort par tes naisseurs parce qu’ils savaient que tu leur couterais plus cher en soins que tu ne leur rapporterais en monnaie sonnante et trébuchante.
6 ans Jules, condamné aussi par les vetos qui t’accordaient quoi? 2 ans? 4 ans au mieux…
6 ans de vie gagnés de haute lutte par les soins constants prodigués par ta maman Martine.
6 ans d’amour surtout, d’un amour fou qui vous a fait surmonter toutes les embûches de la maladie, déjouer tous les mauvais tours du sort, surmonter tous les obstacles qui se mettaient entre vous deux et le bonheur simple de journées ordinaires, passées à flâner, à dormir, à jouer…
La route parcourue sous la neige pour aller te chercher…..
Les premières semaines si proches l’un de l’autre dans la campagne glacée ….
Votre longue séparation pour pouvoir te soigner à Paris….
Et ton retour Jules! te précipitant dans les bras de Martine comme si ta vie dépendait d’elle.
Et ta vie en dépendait vraiment Jules.
Combien de tous ceux qui lorgnaient sur le chiot mignon que tu étais t’auraient aussi bien soigné une fois que tu n’aurais plus été le chiot tant convoité?
6 ans…..
Votre histoire a été une histoire d’amour
Qui ne finira jamais
C’est l’histoire d’un amour….