21 juin:

Raïko est en pleine forme et sa fourrure superbe.

 

5 janvier:

Myriam (ancienne FA, ndlr):« Petit message pour vous donner des nouvelles de Raïko; tout se passe très bien dans sa nouvelle famille, nous sommes allés le voir aujourd’hui, il ne nous a pas reconnu de suite mais après c’était une foule de gros câlins, si bien qu’il voulait monter avec nous dans la voiture!!

Il a pris 5kg de plus. Il fait une visite chez le véto le 15 janvier avec anesthésie générale car le véto n’arrive pas à lui regarder une patte qui lui fait mal de temps en temps.

Idem prise de sang car il vomit des fois mais le véto pense que c’est parce qu’il est trop goulu. Sa famille est très très heureuse de l’avoir avec eux, il est comme un fils pour eux, une belle histoire qui se termine bien. »

1ier janvier 2024:

« Bonsoir,

Raïko vous souhaite une bonne année 2024. Il va bien, toujours aussi gentil, c’est une joie de l’avoir avec nous. Bonne soirée.

Sabine »

Novembre 2023

Il y a des semaines où on croit avoir touché le fond…
Comme par exemple durant cette semaine d’août où nous avons été contactés pour le cas tragique de Gao et pour celui tout autant tragique de Raïko.
2 chows, 2 histoires, aussi sordides l’une que l’autre.

Pourtant dans les deux cas l’histoire avait bien commencé pour les deux loulous, chiots innocents, frétillants de joie, avides de caresses, prodigues en léchouilles.
« C’est que ce sont des chiots issus de parents LOF, au prix où on les vend ils ne peuvent que bien tomber » se rassurent les éleveurs, du moins ceux qui ont besoin de se rassurer un peu sur le devenir des chiots qu’ils mettent sur le marché. Eh bien non.
Puisse l’histoire de Raïko réveiller les consciences!

Deux mois après l’achat de Raïko, sa maîtresse est brutalement décédée. Et le  calvaire de Raïko a commencé. Il avait 4 mois. C’était toujours un chiot innocent qui ne voulait que des câlins.
Mais à la place de câlins il ne recevait que des coups. Des coups de canne et des coups de pied, donnés par le mari de son ex maitresse.
C’était un chiot innocent qui demandait des croquettes pour devenir un beau chow chow, mais à la place de croquettes il n’avait le plus souvent…. RIEN! les croquettes étaient pour la chatte de monsieur, reine de la maison.
C’était un chiot innocent qui voulait bondir de joie, courir à perdre haleine, découvrir le monde mais à la place de belles balades il n’avait qu une courte chaine, juste devant la porte de la maison  pour pouvoir plus commodément lui taper dessus s’il venait à aboyer, à aboyer de faim ou aboyer de soif, à aboyer s’il appelait un passant pour jouer, à aboyer pour appeler au secours…

Au fil des mois, au fil des années Raïko a fini par ne plus aboyer, il avait intégré que ça ne servait à rien.
Vous pleurez sur le sort de Raïko?
Eh bien tous ceux qui l’ont côtoyé durant des mois et des années ont simplement détourné la tête :
– les aides ménagères du bonhomme qui ne pouvaient pas ne pas voir Raïko affalé dehors, de plus en plus maigre.
– les aides soignants  du bonhomme qui ne pouvaient pas voir que dehors une vie était en danger.
– les enfants du bonhomme qui venaient régulièrement voir papa,  qu’il ne fallait certainement pas contrarier en lui parlant du chien dehors, en train de crever à petit feu…
Pas même un signalement à la SPA du coin pour le pauvre chien…

Et puis un jour une des filles du monstrueux vieillard a osé dire « STOP!« . « Stop! soit tu me laisse emmener le chien, soit je dépose plainte contre toi. J’en ai marre de te voir l’affamer, j’en ai marre de te voir le tabasser, j’en ai marre de te voir l’étouffer, le clouer au sol ton genou sur sa gorge pour le brosser ou pour le frapper encore et encore »

Cette femme – sa fille- a eu le courage de rédiger un témoignage écrit pour alerter le refuge local sur les maltraitances que son père infligeait à son chien.
Mais au mois d’août le refuge local était surchargé.
Et le mari de la dame ne veut pas voir le chien chez eux, pensez! un chow chow! et un chow chow maltraité et affamé qui plus est! il s’est certainement transformé en animal dangereux …. et peut être d’ailleurs que si le beau père le frappe, c’est qu’il a des raisons pour le faire, hein?!
Des partages sur FB.
Une adoptante à nous nous prévient.

Vu la zone géographique c’est Myriam qui récupère Raïko.
Myriam, c’est l’adoptante de Chanel et de Galopin. C’est aussi elle qui nous a aidés à sauver Jeepsy, promis à l’euthanasie par son propriétaire. (Celui qui préférait euthanasier son chow de 2 ans  » plutôt que de le savoir en refuge parmi des bâtards » sic).

Myriam: « Ce qui frappe chez Raïko, c’est sa gentillesse malgré toutes les misères qu’il a vécues. Dès qu’il a vu mes chiens, il a voulu jouer. 
Ils sont toute la journée ensemble.
Je fais attention pour les gamelles car vu comme il est maigre le pauvre, 17 kg alors que c’est un chien qui fera bien le double de poids, ça se comprendrait qu’il soit agressif. Mais il ne l’est pas. Je donne mouillé, pour qu’il ait plus vite la sensation de satiété et qu’il risque moins un retournement d’estomac. 
Pour la première balade on n’est pas allé très loin, 500 m et il n’en pouvait plus, pas de muscle, trop faible. Mais je pense qu’à son âge (Raïko aura 3 ans fin novembre, ndlr) il a encore beaucoup de force vitale, on va le remettre sur pied! »

Raïko est resté 1 bon mois chez Myriam, le temps de prendre 10 kg, du muscle, de l’énergie.
C’est qu’il en faudrait pour affronter les opérations qui l’attendaient: la castration, certes, mais aussi l’opération du voile du palais. Car si Raïko « grognait » comme le pensait le vieux (con ?) ce n’était pas pour répliquer aux coups qu’il recevait, c’est que sous l’effet du stress il respirait plus fort et que son voile trop épais le faisait racler. Et l’autre l’étouffait jusqu’à ce qu’il cesse de râcler! Jusqu’à ce que Raïko ne PUISSE PLUS RESPIRER.
On n’en peut plus de haine ….. elle a bon dos la sénilité pour excuser ce genre de comportement qui, comme par hasard, ne concernait que Raïko, n’oublions pas que la chatte, elle, ne manquait pas de nourriture et dormait dans le lit.
Pauvre Raïko, le plus gentil des chows.

Pour se faire opérer, Raïko a du qui quitter Myriam et ses copains.
Direction la clinique du Dr Hersan à Cognac pour pouvoir être castré et opéré du voile du palais en même temps.
Ce n’est pas faute d’avoir cherché des cliniques plus proches pour l’opération, mais aucune autre (pour l’instant) ne fait passer l’interet du chien avant l’interet financier. Ou alors ils sont réellement mauvais…

L’opération du voile du palais, c’est difficile pour un chien, le post op est délicat, que Sophie assume à merveille pour le pratiquer souvent:

Il faut du repos….

Il faut aussi réalimenter souvent d’abord en nourriture liquéfiée, puis en pâtées…

Il faut que le loulou ne perde pas le moral…

 

Et puis il y a le chat, Pantouffle, un bon copain…

Heureusement Raïko est d’une bonne nature.

 

Et puis un jour on enlève le collier-lune, tatie Sophie passe un coup de brosse et c’est encore un départ…

 

De son expérience avec son tortionnaire Raïko ne garde pas vraiment de rancune envers les humains, s’ils ne cherchent pas à le contraindre, comme les vétos par exemple , peut être les toiletteurs nous n’avons pas essayé …. (mettons nous à sa place, asphyxié régulièrement, ça ne peut pas ne pas laisser de trace…. on lit ça dans des témoignages sur des périodes de l’histoire qu’on préfère oublier)…
Raïko aime même beaucoup se faire brosser…. on l’imagine, heureux de cette caresse et se faisant plaquer au sol, un genou sur la gorge par le vieux fou…. sans mentir, cette image, cette injustice nous hante….
Raïko aime jouer.

Raïko aime se promener, découvrir, renifler.

Et nous avons plaisir à l’ écrire, Raïko est adopté.
Adopté par une famille de chowistes, encore bouleversés du départ de leur fifille, Fanta.
Adopté par une famille qui est allé le voir chez Myriam, pauvre chose toute maigre, au poil rêche et moche mais qui ne s’est pas arrêtée à ça.

Une famille qui a su voir toute la détresse dans les yeux du pauvre loulou, son besoin d’ aimer, de faire confiance, son besoin de vivre enfin son enfance volée,  sa gentillesse aussi, et surtout.
Car acheter un chiot au décès de son chien aimé, c’est  recommencer une autre histoire d’amour toute gaie après beaucoup de peine et cela donne toujours un sentiment de culpabilité. C’est trop facile, trop joyeux, trop rapide, trop éclatant. On peut même parler d’un sentiment de trahison….
Adopter un adulte, un chien qui est par définition dans le besoin d’ amour, un chien qui n’est pas « né »  pour vous offrir du bonheur, comme un objet interchangeable, mais qui attend  dans son refuge ou dans sa FA ce bonheur que vous vous donnerez mutuellement, ce n’est pas trahir,  c’est apprendre lentement à se connaître,  s’est découvrir ensemble et au fil des jours  la confiance dans l’autre, c’est des moments partagés de plus en plus intensément, c’est une  friandise acceptée sans  recul, c’est une tête qui se pose sur les genoux, un soir, moment attendu et auquel pourtant on ne croyait plus,  c’est nouer peu à peu une complicité qui finalement débouchera sur un amour immense, construit au fil des jours, des semaines et des mois.

Adopter un adulte c’est aimer  sans remords, sans honte d’aimer encore après tant de chagrin.

 

9 août:

Orka en vacances en famille dans la Chartreuse.

 

31 juillet:

14 mai:

Un coucou d’Orka qui s’amuse bien avec ses bipèdes.

Premier  toilettage pour la belle.

6 avril:

Le grand amour entre Orka et Siam.

 

28 janvier:

Orka prend ses marques. Elle se balade sans laisse.

 

24 janvier:

Le câlin du matin.

1ier janvier 2024:

Orka et sa famille souhaitent à Chôc une belle et heureuse année 2024.

28 décembre:

Un joyeux Noël pour Orka qui a reçu ses premiers cadeaux!

 

24 décembre:

Orka et sa famille: « Nous vous souhaitons de passer de très bonnes fêtes de fin d’année et encore merci tout se passe très bien. »

18 décembre:

Orka a besoin de tendresse.

 

Décembre2023:

Et voilà! Orka est dans sa nouvelle famille depuis 8 jours ce n’est que du bonheur pour tout le monde; pour Orka qui a bien compris que c’était pour la vie désormais et pour ses humains, encore terriblement affligés du départ de leur précédent chow, Jim, il y a 3 ans, parti d’un cancer des voies digestives à 10 ans.

Au départ de Jim, la nouvelle famille d’ Orka avait voulu changer de race de chien, pour toujours avoirs un copain mais pour ne pas faire de comparaison. Beaucoup de gens ont cette idée…
Oh! ils adorent leur berger américain, Siam, qui est débordant d’énergie et de gentillesse. Mais un chow, c’est un chow, c’est autre chose qu’un chien, c’est une autre relation. On adhère au caractère du chow ou on y adhère pas, mais lorsque le chow a été LA rencontre, LA révélation, on ne peut plus s’en passer.

Depuis octobre Orka s’est transformée au contact de personnes qui l’on  respectée et comprise: elle a révélé sa vraie nature, joueuse, passionnée par les balades, câline, compatible congénères et même compatible chat….

D’un point de vue purement physique Orka a aussi pris beaucoup de poids, passant de 21 à 28 kg. Il le lui fallait. On ne reconnait plus la petite Orka des débuts dans cette splendide fifille bien dans ses pattes…

Virginie: « On est très contents de l’avoir adoptée. Je me suis posé beaucoup de question avant son arrivée mais depuis qu’elle est là, c’est une évidence. Tout se passe formidablement bien. Merci de nous avoir confié Orka »

 

 

Octobre

Orka vient d’avoir 5 ans.

Elle est arrivée à l’asso le même jour que Gao mais pas du tout en provenance de la même famille.
Orka, nous la connaissons un peu, via son père et sa mère biologique, que nous avons aussi fait adopter, ceux sont deux chows absolument adorables.

D’où notre étonnement lorsqu’on nous a décrit une chienne très sympa avec les humains mais totalement incompatible avec les autres animaux, chiens et chats.
Mais qui a dit ça?  comme souvent des personnes qui sont incapables d’intégrer un chien adulte aux quadrupèdes déjà existants dans la famille, qui ne laissent pas de temps, persuadés qu’un chien est sans état d’âme et que sitôt largué il doit s’adapter à sa nouvelle famille comme un meuble qui doit aussitôt rendre le meilleur effet dans le salon.

Ce qui est vrai c’est qu’ Orka, baladée durant presque 5 ans  en laisse autour du pâté pour ses besoins hygiéniques ne connaissait pas ses congénères et en avait peur. Peur = panique et, si on insiste, trop peur = agressivité. Logique, en cas de panique sans possibilité de fuir c’est le cerveau reptilien qui active l’instinct de survie.
Adopter un chien est aussi une question de bon sens.

Pauvre Orka! On nous avait tellement mis en garde contre elle que nous l’avons hébergée en enclos pour éviter des bagarres ….. qu’elle n’aurait jamais provoquées avec des chiens sociables, des chiens qui auraient su l’accueillir sans l’effaroucher, comme Canisse, Lowen, Charly, Gaston…

Bref, après une période d’observation nous pouvons le dire: Orka est la plus sympa des chowchottes, elle apprécie ses congénères (mais peut s’en passer), elle apprécie aussi les chats et Bacchus ne s’y est pas trompé qui reste de longs moments avec elle, y compris dehors, elle est proche des enfants avec lesquels elle aime bien partager le goûter.

Orka n’a plus rien à faire au Chowpôle. Elle va donc partir en FA chez Nath et Dom, Alby et Haustin près desquels elle pourra continuer à apprendre que les chiens ne sont pas des sauvages prêts à la dévorer.

Elle va sagement attendre chez eux une famille pour laquelle faire les vaccins obligatoires n’est pas une option.

Orka ne bouge pas en voiture, sait rester seule car elle n’a du l’être que trop dans sa première vie, promène agréablement en laisse.
Elle se laisse aussi très facilement toiletter.
Orka est une superbe fifille qui ne demande qu’à être aimée, nourrie correctement (et elle a très bon appétit) vermifugée régulièrement, déparasité tous les mois et ça non plus ce n’est pas une option.
De plus, suite à une opération des entropions ratée par le veto de ses ex Orka est affligée d’un ectropion à chaque œil qui nécessite une hydratation biquotidienne: une goutte de Vyskial ou d’ Ocrygel dans matin et soir et on n’en parle plus. Mais il faut le faire, et pas que les 31 du mois.

Si vous souhaitez partager la vie d’ Orka, pour candidater, c’est Ici!

4 octobre:

« Des nouvelles de Xiay qui est une peluche très casanière ! Une promenade par jour ça suffit, parole de chow-chow ! Elle est merveilleuse mais têtue.
Jacqueline »

5 mai:

Xiay est allée chez le toiletteur.
Ses adoptants vont faire appel à un educateur ou comportementaliste car les promenades sont difficiles. Dès qu’elle croise un chien, elle ne veut plus prendre ce chemin, jamais. Ça réduit à peau de chagrin les promenades possibles.

9 février:

 

24 janvier:

Un bonjour de Xiay qui a décidé de ne pas sortir de balader.

20 Janvier 2024:

À tous ceux qui expriment leur réticence à devenir famille d’accueil sous prétexte qu’ils s’attachent trop à un chien, LEUR chien, notre réponse est empreinte d’une vérité profonde : pour être famille d’accueil, il faut aimer davantage encore. Ce n’est pas seulement l’attachement envers UN chien, mais bien l’amour pour TOUS les chiens qui guide notre engagement.

C’est observer avec empathie l’arrivée de celui qui est tout bouleversé, chercher les maux, qu’ils soient physiques ou psychologiques, c’est prodiguer des soins, découvrir l’approche spécifique qu’exige CE chien en particulier, puis transmettre ces clés à quelqu’un d’autre, une personne qui a choisi d’aimer SON chien.

La famille d’accueil recommence alors son cycle, s’engageant inlassablement dans l’acte d’AIMER et de DONNER : DONNER son protégé à une famille adoptive, OFFRIR à son protégé la sécurité d’un foyer aimant. Aucune famille d’accueil ne laisserait partir son protégé sans une CONFIANCE profonde et mutuelle.

Lorsque Xiay a entamé son voyage vers sa nouvelle famille, le cœur de Denise et Alain était indéniablement lourd. Cependant, un déjeuner partagé a joué le rôle de lien, une occasion où les « clés » du bien-être de Xiay ont été transmises. Au cours de ce repas, Xiay avait commencé à appréhender Jacqueline et Jean-Paul, établissant ainsi un lien de CONFIANCE avec eux et par la même occasion entre les deux couples.

Durant le long voyage en voiture, Xiay est restée immobile, les consignes respectées à la lettre : pas d’arrêt impromptu ! Ce qui peut être une simple distraction sur une aire d’autoroute pour VOTRE chien peut se révéler anxiogène pour un chien qui ne vous connaît pas. Il pourrait se libérer de son harnais, refuser de remonter en voiture, voire vous mordre dans la panique. En dix années d’expérience, nous avons traversé maintes situations inconfortables et nous cherchons toujours à transmettre nos expériences pour bien conseiller. Jacqueline et Jean-Paul ont été parfaits.

Lors de l’arrivée ils ont laissé la laisse pour pouvoir rattraper Xiay facilement. Il l’ont enlevée lorsqu’il a été clair que Xiay rentrait dans la maison d’elle même.

Les friandises, les bons repas (Jacqueline passe Xiay, comme tous ces autres chows avant elle, à la nourriture maison, les chows en général apprécient, Xiay ne fait pas exception à la règle), les balades que Xiay adore ont vite conquis la jolie chowchotte.

Son activité favorite lorsqu’elle est chez elle? rester sur la terrasse pour guetter un chat d’extérieur mais que Jacqueline nourrit depuis des mois, néanmoins quand l’heure de dormir arrive elle rentre et elle se couche. Rien ne peut la réveiller
Pour les promenades Xiay a fait savoir qu’elle préférait la longe très longue à la laisse à enrouleur: elle  besoin d’une grande intimité pour poser culotte. L’emploi du temps est établi: balade dans la campagne matin et après-midi, occasions pour Xiay de s’intéresser aux moutons et aux chevaux des pâtures.

Et pour le nécessaire nettoyage hebdomadaire des oreilles? (sinon Xiay fait des otites séreuses, il vaut mieux nettoyer préventivement).
« Là on s’est loupés pourtant je le savais qu’il fallait réchauffer le produit, sinon c est désagréable dans les oreilles, maintenant on travaille à regagner la confiance de Xiay, lui toucher les oreilles, ça va, mais il ne faut pas qu’elle voit le flacon.

Xiay est un chow-chow parfait, têtue et adorable.
Elle s’est bien adaptée à la maison ou est ce nous qui nous sommes bien adaptés à elle ? »

 

Xiay, une chowchotte qui a toujours été choyée et qui le restera

 

29 novembre:

Xiay continue l’apprentissage d’un nouveau cadre de vie auprès de sa FA: « Ce matin nous avons fait la connaissance de Jingle le Leonberg en forêt. Après quelques minutes d’appréhension de la part de Xiay on a pu se promener tous les 4 sans problème. C’était la première fois qu’elle acceptait de côtoyer un chien de si près sans trop de crainte »

Et puis comme Denise a du s’absenter toute une semaine, Xiay a aussi appris la cohabitation avec Alain, qu’elle n’avait vu que quelques heures lors de son arrivée: « La semaine avec Alain s’est très bien passée. Il l’a mieux découverte en mon absence et surtout ce week-end où il a eu droit à énormément de lechouilles et aussi quelques 1/4 d’heures de folie lors des séances de ramassage des feuilles dans le jardin.
Je viens de la retrouver ce soir avec tellement de plaisir et elle aussi était contente de me retrouver. »

Et puis il y a aussi eu une visite chez le veto, pour une suspicion d’otite, Xiay étant fragile de ce côté là: « La vétérinaire a réussi à examiner l’oreille sans trop de difficulté. L’oreille gauche reste sensible à l’examen, mais pas d’otite. L’oreille  est sale avec pas mal de cérumen. Elle m’a conseillé de nettoyer au Surosolve une fois par semaine pour éviter la survenue d’une otite. RAS à droite »

Super! Xiay va pouvoir continuer à jouer avec Jingle!

 

Xiay a eu 4 ans début novembre.

Si Xiay a été confiée à notre asso c’est que malgré beaucoup d’efforts d’intégration l’agressivité qui s’était rapidement déclenchée envers les autres animaux de sa première famille, et principalement envers les autres chiennes, n’a pu être jugulée. A l’intérieur il fallait ériger de doubles barricades pour que Xiay et ses consœurs ne puissent se côtoyer, à l’extérieur aussi les rencontres étaient à proscrire, les risques de conflits étaient permanents.

La première famille de Xiay l’a faite stériliser mais une fois les habitudes de bagarre prises, il est rare que l’ animosité s’éteigne. D’autant que le côté territorial de Xiay  semble dépasser le côté hormonal: même la chatte de la maison a eu parfois affaire avec la mauvaise humeur de Xiay (sans qu’on puisse néanmoins dire que Xiay soit totalement anti-chat, la chatte et Xiay vivaient ensemble, au Chowpôle Xyai n’a rien dit à Bacchus).

Avec les mâles Xiay est plus relax.

De son  expérience de quelques semaines en FA il ressort clairement que Xiay n’a pas besoin de congénère pour être heureuse: des humains, hommes ou femmes lui suffisent. Elle apprécie aussi les enfants (respectueux des chiens, tout comme nous d’ailleurs).

Mis à part ce côté fille unique prononcé, Xiay  ne présente aucune difficulté:

• sage en voiture

• sage en balade

• sage et propre à la maison

• Ne tire pas en laisse (à l’extérieur les chiens lui sont indifférents)

• proche des gens comme un chow sait l’etre
• aucun problème de santé

Que demander de plus à cette chowchowtte parfaite?

Pour l’instant Xiay est en FA dans la famille de feu Grizzly qui a très gentiment et spontanément accepté de nous prêter main forte devant l’afflux des chows à gérer en période de travaux au Chowpôle, ce dont nous les en remercions chaudement.
Cependant, et ils nous avaient prévenus, ce n’est pas le moment pour eux d’adopter, le départ de Grizzli étant encore trop proche.

Xiay est donc à l’adoption et recherche une famille sans chien, suffisamment présente (car un chien est un animal social qui ne doit pas être abonné à des journées solitaires, le chien Sony est très bien pour ça),  en maison ou en appartement car elle aime bien l’intérieur si des promenades sont prévues dans l’organisation journalière.

Xiay et nous même attendons vos propositions d’adoption.
Nous vous rappelons que remplir le formulaire de demande d’adoption  est l’ obligation préalable à toute demande.