Voici une autre affection qui touche parfois nos chow chows: la luxation de la glande nictitante:
« La « troisième paupière » ou membrane nictitante du chien possède une glande lacrymale (voir le dossier « Anatomie de l’œil du chien ») la glande nictitante ou glande superficielle de la membrane nictitante, qui est également souvent appelée de manière inappropriée glande de Harder. Elle peut se déplacer dorsalement dans une position anormale ; on parle alors de luxation de la glande nictitante. La glande apparaît saillante à l’angle interne de l’œil, alors qu’elle est normalement enfouie sous la paupière inférieure, même lorsque l’œil est ouvert. Certaines races de chiens sont prédisposées à cette affection : basset hound, bulldog, dogue allemand, Lhassa-apso, …
Signes cliniques de la luxation de la glande nictitante
La glande luxée se présente sous la forme d’une masse rouge que les anglais dénomment « œil en cerise » (cherry eye). La présence de cette masse est parfois intermittente initialement, mais devient généralement permanente, d’autant que la membrane et la glande nictitantes ainsi exposées ont tendance à s’enflammer : cette inflammation est accompagnée d’une tuméfaction locale et d’une hypertrophie de la glande, qui rendent plus difficile un retour de la glande en position normale. En plus d’un préjudice esthétique, cette luxation s’accompagne souvent d’infections secondaires, un écoulement muco-purulent pouvant alors être noté.
Traitement de la luxation de la glande nictitante
Un traitement symptomatique de l’inflammation et de l’infection permet parfois le replacement spontané de la glande dans une position normale, mais le plus souvent, ce résultat n’est que transitoire. Une guérison définitive nécessite donc un traitement chirurgical par enfouissement de la glande dans la membrane nictitante : la glande est ainsi remise et fixée en place, afin de prévenir les récidives. L’ablation de la glande qui était pratiquée auparavant est aujourd’hui fortement déconseillée, car il a été constatée que cette intervention était à l’origine d’une diminution de la sécrétion lacrymale de l’œil, aux conséquences potentiellement néfastes (développement possible d’une kérato-conjonctivite sèche ou KCS). »
Comment l’idée vous est venue d’être famille d’accueil?
Nous sommes une famille de 4 personnes dont 2 enfants (7 et 11 ans), depuis toujours nous avons des animaux (poisson, chinchilla, chien, etc..) et les avons toujours considérés comme des membres de la famille avec qui partager et accompagner, dans les bons moments comme dans les moins bons. Nous sommes également très impliqués dans le milieu associatif « humain », où il est bien souvent compliqué de faire bouger les mentalités, il nous est apparu important de donner de notre temps aux animaux et à leur défense.
Connaissant donc assez bien le chow et ses particularités, nous avons recherchés une association dédiée au chow et les avons contactés, sans vraiment savoir comment nous pourrions aider. Sylvie nous à tout expliqué et nous avons longuement échangé sur les besoins de l’association et les possibilités que nous avions. . . Ces dernières allaient du don numéraire à la famille d’accueil, en passant par le covoiturage, l’aide logistique, l’aide administrative, etc… Vivant en pavillon avec terrain, le plus évident a donc été famille d’accueil.
Et maintenant?
J’ai longtemps écrit et ré écrit cet article, cherchant les bons mots pour parler de chaque pensionnaire…..
…..et de chaque rencontre que Chow au Cœur m’a offert….
…mais je me suis résigné à ne pouvoir y parvenir: chaque histoire est différente, chaque rencontre est un moment de notre vie particulier qui nous a marqués, ma famille et moi.
Chaque séparation avec l’un de nos protégés étant comme une petite souffrance ou nous nous disions à chaque fois « laissons la place à un autre » en sachant pertinemment qu’un jour ou l’autre, nous craquerons sur l’un ou l’une d’entre eux. C’est surement pour ça que ma fille est souvent venue avec moi pour accompagner nos pensionnaires au moment de leur départ.
L’association m’a demandée de faire un article pour raconter notre histoire de FA, je suis incapable de la raconter mais dites-vous une chose: j’ai toujours un sourire en coin quand je repasse les photos des différents voyageurs qui ont fait halte chez nous, mais ces moments sont les nôtres et je ne peux que vous inciter à donner un peu de votre temps et de votre amour pour vivre les vôtres.
Mon expérience comme famille d’accueil a débuté avec la création de l’association.
J’avais déjà 4 chows, l’un d’eux acheté chiot, les autres adoptés à des âges divers, de 3 à 12 ans. Accueillir un chow de plus ? La belle affaire !….
Bien sûr, lorsque l’arrivée d’un chow parmi nous se profile, il y a toujours des questionnements, principalement au sujet de l’entente avec les chows de la maison et avec le chat mais je me rends compte qu’au fil des nombreuses expériences, il y a de moins en moins de questions et de plus en plus d’automatismes.
D’abord, les anciens propriétaires ont tout de même une notion de la personnalité de leur chow, s’ils disent par exemple qu’il est radicalement hostile aux chiens de l’un ou l’autre sexe, aux chats, pourquoi tenter l’expérience ?
Parfois ils ne savent pas, il faut alors laisser l’arrivant se poser, puis faire se rencontrer les deux animaux prudemment, au bout d’un jour ou deux, le chow étant en laisse, ou à travers une porte, et bien s’assurer que le nouveau a vu le chat ou le chien. A la réaction du chien on comprend tout de suite si la cohabitation est possible ou non…
Lorsque j’héberge un chien pour une courte période, quelques jours, en transit, si j’ai des doutes sur son caractère, je ne cherche plus à faire cohabiter tout le monde car l’expérience m’a appris que se trouver au milieu d’un groupe, pour un chow qui a vécu en solitaire est parfois une source de stress, ce fût le cas pour Casumi et Ginger.
D’autres au contraire sont parfaitement à l’aise avec les autres, et même leur présence les aide à supporter le changement de vie, l’exemple le plus parlant est celui de Gimmy. Mais aussi Lion ou Gaston.
La plupart restent un peu à l’écart les premiers jours et s’intègrent peu à peu, à leur rythme, en quelques jours. Il aura fallu 10 jours à Paco car il souffrait énormément des yeux ce qui le diminuait beaucoup; je lui ai attribué une chambre, sa chambre, avec son couchage, son eau, ses croquettes, l’accès direct à l’extérieur où il a fait peu à peu la connaissance des autres ; il a progressivement appris la disposition de la maison, et un jour j’ai eu la bonne surprise de le voir se poser avec les autres dans le salon.
Ensuite, les automatismes.
Tant que l’on n ‘a pas sondé la personnalité de l’arrivant, éviter les sources de clash. Exemple le plus classique : la gamelle. A la maison, les croquettes sont en libre-service, plus un repas en fin d’après-midi. Aucun soucis lorsque les chows se connaissent . Mais plus de self lorsqu’il y a un arrivant qui n’est pas toujours, mais souvent, affamé. J’isole l’arrivant pour la nuit, comme cela chacun dort tranquille ; et je lui mets des croquettes à disposition, ainsi, s’il a faim, s’il avait l’habitude de manquer, il peut se rassasier.
Lorsqu’il y a agressivité à la gamelle, il faut compter 3 semaines-un mois de nourriture à satiété pour que cela lui passe.
Idem pour les jouets qui traînent, à proscrire.
Idem pour la priorité aux passages de portes. Si la cohabitation est la solution choisie (chow pour une période indéterminée), je préfère ouvrir les portes à deux battants cela limite les risques d’incident….. cette précaution peut être moins nécessaire si on n’a que deux chiens, mais beaucoup de chiens qui veulent passer au même moment donnent souvent des chamailleries qui peuvent dégénérer en bagarre, principalement avec un nouveau venu….
Une expérience malheureuse m’a aussi appris à ne pas mettre deux chiens dans une même voiture, même s’ils ont l’air de s’entendre et qu’il n’y a jamais eu d’incident entre eux.
Attention ! Je ne parles pas de VOS chiens. (Les miens ont voyagé à 4 ensemble, plus le chat, et en parfaite harmonie). Je parle DU chien qui est là depuis un mois ou deux, en FA.
Car les bagarres entre chiens se passent rarement tout de suite, il y a un round d’observation de 3 semaines à un mois. Une broutille peut les déclencher. Et après, ce ne sera pas forcément permanent, mais toujours récurrent.
Dites-vous bien que lorsqu’une vraie bagarre éclate, vous en serez le plus souvent à l’origine :
une friandise donnée en douce que le chien ira manger dans la pièce à côté pour narguer les copains,
ou un os jouet qui traîne dans le jardin,
une caresse trop appuyée que l’autre voudra partager,
une cohabitation forcée, genre à l’arrière d’une voiture
De toute façon, quoiqu’il arrive, ce n’est pas la faute du chien, le chien est instinctif, la notion de bien ou de mal lui est totalement étrangère.
Enfin, si vraiment m’échoit un chow qui déteste radicalement les chats ? Qui est tout crocs dehors à la simple odeur de ses congénères ? L’association a toujours pu trouver une FA pour gérer ce genre de cas de figure, dans les meilleurs délais car toutes les familles d’ accueil n’ont pas un chat, ou pas un chien, ou pas un chien du sexe honni.
Huit ans d’expérience comme FA et je ne compte plus les chiens qui sont passés à la maison, pour une nuit, pour une semaine, pour un an, ou qui sont là pour toujours.
Je ne les compte pas mais je pourrais le faire, car je me souviens de chacun d’eux, plus qu’ eux même, qui parfois tout à leur anxiété, ne se souviendraient de moi s’ils me revoyaient.
Je ne conçois pas d’aimer mes chiens de façon exclusive, et si aujourd’hui beaucoup partagent ma vie, c’est aussi mon choix. Gerchi ma choisie, je suis la seule personne qu’elle n’ait pas chercher à pincer, elle est restée car je n’ai pas voulu trahir sa confiance, débordante, en moi ;
Paco, ce sont ces soins quotidiens et à vie qui m’ont attachée à lui, et il est devenu si beau, si enjoué, que l’avoir près de moi est LA récompense qu’il me donne pour l’avoir soigné,
Wen Laï, c’est son âge et son signalement de mordeur (le pauvre!) qui le condamnait à l’euthanasie ou a finir sa vie dans un refuge, or c’est un chien à l’attachement profond et sincère, qui avait dû aimer ses ex comme il m’aime désormais et que son abandon a bouleversé….sans qu’il ne montre jamais la moindre agressivité, juste une extrême méfiance, six mois nécessaires pour un câlin matinal avec les autres chows, dans la chambre.
« Ma » chowchotte, Stuppa, aura 15 ans en avril. Avec nous depuis 12 ans, toujours bon pied bon œil, il faut croire que tout ce passage lui fait travailler ses facultés cognitives.
« Mon » chow chow , Vichnou, que nous avons eu bébé, roi fainéant chronique de 11 ans, apprécie je crois tous ces chows, mâles et femelles, qui viennent déposer leurs empreintes olfactives sur son terrain, occasion pour lui d’aller couvrir leurs traces sans s’infliger des kilomètres de ballades avant de tomber sur une hypothétique odeur qui mérite qu’il s’y attarde.
Je ne parle pas du vieux berger allemand, Varoh, que les hasards de la vie ont fait échouer à la maison….
Mantou, 12 ans et 1 jour. Le meilleur ami de Christian.
15 avril:
Un coucou de Mantou sur sa terrasse.
24 mars 2024:
Quelques nouvelles de Mantou qui hume l’air du printemps
22 juin 2023: Un message, laissé par Claire à 1h30 cette nuit nous apprend la mort de Ginger, son, leur Titou: » Nous venons d’endormir notre Ginger bien aimé. Devant la douleur que, ni le Librela, ni les anti-inflammatoires, ni les opiacés ne soulageaient plus nous l’avons laissé partir. Parce qu’arrêter les souffrances de celui qu’on a tant aimé est aussi un acte d’amour. Ginger a eu une vie merveilleuse, entre sa vallée et sa forêt, sans rien pour le perturber autour de lui. C’était ce qu’il lui fallait. Il a été heureux, courte vie mais heureux. Il est partit avec les derniers mots de Christian murmurés à son oreille: « Tu es un bon garçon »….. »
9 décembre 2022:
« Mantou toujours aussi pouilleux, il ne supporte pas d’être brossé ! »
« Ginger a bien maigri. Croquettes spéciales Metabolic mobilité depuis 3 ans. »
12 mars 2018: un anniversaire pour Mantou !
« 12 mars 2016, 12 mars 2018, ça fait deux ans que Mantou nous a rejoint !
Un peu de folie ! Sa maman s’est éclatée dans un délire capillaire ! »
Promenez la souris sur les images pour voir les commentaires, puis cliquez pour que les images s’affichent en plus grand ensuite restez sur l’image avec la souris et utilisez juste la molette… c’est cool !
12 février: Flocon s’bouge…
« oui, mais pas trop vite… »
06 janvier 2018:
« Petite anecdote chien/chat intéressante et amusante :
Ce matin, Tiamo, dit « Le Boss », le mâle alpha de la maison, le vieux chat, voulait rentrer. Il se place derrière la porte vitrée mais personne ne lui ouvre. Mantou se lève, se met à côté de lui, regarde à l’intérieur, et donne un coup de patte sur la porte (Quand Mantou donne un coup de patte sur la porte, il vaut mieux ne pas tarder…). On ouvre, Mantou montre que la porte est ouverte d’un coup de museau, Tiamo rentre et Mantou se recouche. J’ai regretté de ne pas avoir saisi cet instant. Je n’avais pas l’appareil photo !
Mais voilà que cet après midi, la scène se rejoue et là je ne l’ai pas loupée! Sauf le coup de patte, pas réussi à déclencher à temps. »
« Y’a personne ? Ils t’ouvrent pas ? »
« Bon, je vais les appeler… »
« Allez, dodo, c’est fait ! »
Si vous avez des histoires comme ça, n’hésitez pas à nous les envoyer, nous les partagerons avec tout le monde.
05 décembre:
Parfois on se pose des questions sur Mantou :
D’où vient son pelage si particulier par exemple…
Nous avons reçu un courrier à ce sujet
Voici une photo prise sur le site de Wamiz qui pourra nous éclairer :
23 avril: La convalescence est terminée et Mantou s’adonne à son activité préférée: le jardinage!
Le jardinage…et la sieste!
18 janvier: Et voilà! le pansement est enlevé, la cicatrice est belle, tout va bien!…Et comme Mantou avait déjà été anesthésié deux fois, la véto a préféré prendre le risque de se faire pincer plutôt que de le ré-ré-anesthésier. Chapeau!
« N’empêche! malgré deux muselières et le collier-lune, j’ai tout de même réussi à choper un doigt!….bon…. celui de maman….. j’suis tout contrit….Mais j’ch’uis comm’ ça moi, faut pas m’chercher! »
« Et très bientôt, à moi les balades avec mon pataud de frangin! »
09 janvier: Parce que pour soigner un chien « difficile », il n’y a malheureusement pas le choix, Mantou a été ré-anesthésié pour lui refaire son pansement:
Heureusement, tout s’est bien passé!
6 janvier: Mantou a été opéré des ligaments croisés: dur le réveil! Totalement HS le pauvre loulou….heureusement que ses adoptants sont des parents supers attentifs qui peuvent l’assister à tout moment de la journée dans tous ses déplacements.
18 septembre: Claire: « Un soir je suis rentrée et j’ai commencé à enlever la ceinture de ma jupe, Mantou qui me faisait la fête c’est replié, la tête complètement rentrée, les yeux fermés très fortement. Alors je l’ai pris dans mes bras et je lui ai dit “ c’est fini ces histoires mon chaton, c’est fini tout ça, faut oublier! “, qu’a-t- il vécu d’horrible ? et on s’étonne qu’il ne veuille pas être caressé ? Qu’est-ce qu’il connait de la main ? les coups ? Il est terrifié par les ceintures, les pantoufles, cela explique peut-être ses diarrhées…. »
C’est sûr que la vie 24h/24 avec nous, lui correspond bien, et puis avec Titou c’est vraiment la bonne entente, ils sont rigolos les deux chows au portail, l’un appelant l’autre. »
Oui, c’est fini « tout ça ». Maintenant, tous les jours, Mantou parcours les bois à sa guise et en liberté, décorant sa robe étrange d’un joli collier de fleurs.
07 septembre: Mantou s’entraîne pour le tournage d’un remake du Grand Bleu; il espère le rôle de Jean Reno….
11 août: Mantou et Titou ADORENT aller promener, alors il ne faut pas que la 106 reste ouverte car aussitôt l’intrépide Mantou s’installe au volant tandis que le timide Ginger occupe la banquette arrière.
Même dans les « bêtises » le caractère de chacun s’exprime clairement:
8 août: Un moment de tendresse: Mantou, dont le poil s’allonge, s’allonge, avec sa maman, qui nous dit de lui qu’il est de plus en plus câlin.
20 avril: Des nouvelles de Mantoue et des photos.
Il parait que tout va pour le mieux dans sa nouvelle vie. on veut bien le croire! Il semble radieux.
12 mars: Mantoue est adopté!
05 février 2016: Désolées que Mantou, qui a suscité tant de commentaires et d’enthousiasme, soit toujours à l’adoption, Déborah et Sylvie sont allées le voir pour tâcher de se forger une opinion.
Clairement, Mantou, à son arrivée au refuge, est passé par une phase de stress qui l’a rendu très méfiant. Imaginez vôtre chow chow dans les mêmes circonstances…. les inconnus qui manipulent, les chiens qui aboient et vont peut être vous mordre, cette nouvelle vie sans aucun des repères anciens….. en toute honnêteté, vous imaginez quelle réaction à votre si gentil chow chow?
Malgré tout, le personnel trouve déjà Mantou bien changé, il a pris le rythme et compris que, même si la vie en refuge n’est pas drôle, on ne lui veut néanmoins aucun mal:
lorsque quelqu’un rentre dans son box, il ne fuit pas, ne montre pas les dents et n’aboie pas.
Nous ne l’avons d’ailleurs pas entendu aboyer malgré l’agitation de ses congénères qui s’en donnaient à cœur joie car c’était l’heure de la distribution du repas….
Il partage son box avec un mâle et une femelle, donc si Mantou est dominant, en tous cas ce n’est pas avec tous les mâles.
On nous a sorti Mantou pour faire une promenade.
Oui, cela peut impressionner de voir qu’ils préfèrent utiliser un lasso pour attraper Mantou que lui mettre directement la main au collier. Mais selon nous, Mantou est victime de sa réaction initiale et de la description de ses ex: « Mantou pourrait mordre »… Quel chien ne le pourrait pas s’il est placé dans des circonstances exceptionnelles? et quelle foi avoir, premièrement, en des personnes qui abandonnent leur chien (nous nous sommes aperçus que maintes fois ils ne le connaissent pas) et deuxièmement l’abandonnent dans un tel état de crasse que le refuge n’a pas eu d’autres solution que de le tondre?
Et puis, étant donné que Mantou est effrayé par un contact direct (qu’a-t-il subi de la part de ses ex?) les gens du refuge ne veulent pas le stresser en l’attrapant au collier. En tous cas il semble avoir compris que « lasso » signifie aller se promener et il n’est pas agressif envers la personne qui veut l’attraper ainsi.
Nous avons donc sorti Mantou….
Il ne tire pas, il s’est montré docile, allant où nous voulions. Il n’a plus la diarrhée mais il a des coliques, certainement car il se retient trop en box, comme tous les chows. Certains ont même des infections urinaires, à trop se retenir….
Nous avions emmené Gaston, dont nous connaissons le caractère équilibré. Pas de grognement, pas de tentative de domination. Mais tellement envie de se promener que le test n’est peut être pas significatif… Une fois encore, les conditions du refuge ne sont pas celles de la liberté…
Notre impression sur Mantou? L’une comme l’autre nous serions reparties avec lui si nous n’avions pas déjà de nombreux chows dans notre vie. Cela veut dire qu’il ne nous a pas impressionné plus que ça et que nous sommes persuadées que celui qui aura vraiment envie de vivre avec lui n’aura pas trop d’efforts à faire pour se le concilier: juste le laisser venir à lui.
Il est peut être dommage que des adoptants potentiels soient allé le voir trop tôt.
Mantou est stérilisé. Le refuge semble penser qu’il est réellement ok chat mais les adoptants potentiels pourront réitérer le test si c’est pour eux un point sine qua non.
24 janvier 2016: Ingrid, membre de notre association, s’est rendue au refuge pour mieux connaître Mantou: « Voici quelques nouveaux éléments concernant ce loulou : Il a été abandonné il y a une quinzaine de jours par un couple qui vient d’avoir un bébé. Quand nous sommes arrivés devant son box, il aboyait beaucoup (pour un chow) Sur sa fiche était inscrit : « aboie quand il est seul mais pas de destruction » Il n’est pas très grand ni très gros, c’est un petit modèle. Il n’a pas été entretenu depuis longtemps, crasseux et plein de nœuds ; Les bénévoles le craignent un peu, ne peuvent pas du tout le toucher, et n’ont pas pu lui enlever le harnais qu’il avait en arrivant. Une bénévole nous l’a sorti en rusant pour lui mettre une laisse lasso sans approcher les mains pour éviter de se faire pincer. Une fois en dehors du box, plus d’aboiement. Nous avons pris le relais pour le balader un peu, il a suivi (enfin nous l’avons suivi !) sans problème. Pas de réaction en croisant d’autres chiens même après des mâles qui lui aboient dessus. Je n’ai pas l’impression qu’il soit si dominant… Présentation avec notre chienne ; il l’a à peine sentie puis l’a ignorée. Avec nous pareil, il nous ignore et montre les quenottes si on approche la main. D’ après les anciens proprios il est susceptible de mordre. (Peut être que oui, peut être que non, comme dit le proverbe, « qui veut noyer son chien prétend qu’il a la rage » et Mantou ne serait pas le premier chow qui, après avoir servi d’ersatz affectif à un couple en mal d’enfant, se soit vu préféré une chère tête blonde, ndlr) Le régime alimentaire de la spa ne doit pas lui convenir, il s’est vidé tout au long de la sortie… Il aura une visite chez le véto et sera castré la semaine prochaine. Ensuite petit tour à la chatterie toujours attaché ; aucune réaction en voyant les félins. C’est un chien très stressé. On se laisserait bien tenter pour l’adopter mais on a du mal à mal à jauger son caractère (qui peut, je pense être tout à fait différent en dehors du refuge).«
Nous avons proposé à la SPA de prendre Mantou en FA afin de vraiment le connaître et pouvoir lever les doutes des adoptants mais ils préfèrent que Mantou attende une famille définitive dans son box.
De Mantou, nous savons juste que c’est un mâle, né en mai 2012.
Nous avons appelé la SPA aujourd’hui: compatibilité avec les autres chiens, on pense que non, avec les chiennes on pense que oui, avec les chats on ne sait pas, avec les jeunes enfants on préfère éviter compte tenu de la réputation du chow.
On ne sait pas s’il vient d’un autre refuge qui pourrait nous en dire plus sur lui où s’il a été abandonné directement à Chamarande.
Ce qui est sûr: le refuge veut voir les adoptants, pas de co-voiturage possible.
Si vous êtes séduits par ce très beau croisé, le plus simple est encore de vous rendre au refuge car avec aussi peu d’éléments on peut s’attendre à n’importe quel caractère, y compris des plus sociable, chez un chow qui est toujours stressé par la vie en refuge.
15 janvier 2017: Bientôt un an qu’ Hermès partage la vie de la jolie Inaya, il paraît qu’ils ont de longs moments de tendresse.
On comprend Inaya: Hermès a une bouille à bisous!
Kévin nous dit aussi qu’Hermès est un fan du brossage et ça c’est une chance qu’apprécieront à sa juste valeur tous les propriétaires de chows à poils longs, surtout castrés.
Entre câlins et brossage, farniente et balades, la vie sur la Côte d’ Azur s’écoule tranquillement pour Hermès.
Que cela dure très, très, très longtemps!
1er juillet: « Hermès a bien pris ses aises; il s’installe sur le canapé comme si c’était son panier et n’hésite pas à nous pousser »
29 mai: Pour tous ceux qui sont actuellement sous la pluie, quelques photos d’Hermès qui a quitté le Plat Pays pour une contrée ensoleillée:
Et c’est à peine croyable mais ce chow chow nage!
Lorsque nous lui avons fait traverser la Belgique et a France, nous avions qu’il tombait chez de supers adoptants. Mais nous étions loin de nous douter qu’il découvrirait avec autant de plaisir les sports de plage. Son bonheur nous fait Chaud au Coeur!
26 Mai: Kévin, le papa d’Hermès, nous envoie quelques photos de son beau loulou, prises dans son quotidien.
04 mars: Une journée de ouf!
02 mars: Hermès déteste dormir seul, il faut que ses parents soient au contact pour qu’il s’endorme sereinement:
21 février: Le beau beau temps du we a permis à Hermès et à ses copines de faire une belle balade en compagnie d’Anouk et de Sumo. Le froid était néanmoins pénétrant si on en juge par la quantité de pulls que portait Isabelle….
…. deuxième rencontre entre Hermès et le couple Anouk-Sumo.
Hermès est décrit comme « vraiment un chien sociable, adorable, parfait. »
Il a très vite conquis tout le monde et surtout celui qui compte le plus pour lui: son papa Kévin!
L’amour que Kévin lui porte fera bien vite oublier à ce très beau chien son triste début de vie: adopté à 4 mois alors qu’il était déjà en refuge (?) sa maîtresse n’a pu le garder pour des raisons de santé.
14 février: Hermès est désormais parfaitement intégré dans sa nouvelle famille et c’est pour Kévin un bonheur de l’avoir adopté.
« Hermès et Inaya ne se quittent pas, ils mangent ensemble, ils jouent ensemble, et en promenade ils ne sont jamais loin l’un de l’autre:
Il partagent aussi les mêmes découvertes, et, s’il a fallu plus de temps à Inaya pour s’habituer à Hermès que l’inverse, désormais il faut parfois les séparer un peu car ils jouent comme des fous, au risque de retourner la maison ».
Hermès adoooore se faire brosser et il est déjà bien changé:
En balade, il est adorable, même lorsqu’il y a du monde, Kévin dit qu « il n’y a pas un reproche à lui faire »
…..et si son maître n’ose pas encore le détacher, il constate qu’Hermès ne le quitte pas vraiment des yeux.
Encore une adoption qui plaide pour l’adoption!
22 janvier 2016: C’est un bien long voyage qui a conduit Prinz de son refuge belge à sa nouvelle vie dans le sud de la France!
Parti à 7h30 de St Trond, il est arrivé à 11h30 à Senlis où Sylvie l’attendait. Changement de laisse, passation de consignes et une constatation: Prinz décrit comme excité en voiture par son ex est un amour de chien qui a dormi durant tout le trajet!
13h: C’est parti pour 6h de route jusqu’à Valence où son adoptant doit retrouver Prinz. Juste un arrêt café pour l’un, sandwiche pour l’autre car Prinz n’a rien avalé depuis 14h la veille et il doit avoir l’estomac dans les talons. Deuxième constatation: Prinz aime bien le sandwiche parisien jambon-beurre. Bienvenu en France!
19h: Rencontre entre Prinz et les 6 chows de Nadine. Evidemment, personne n’a pensé à faire de photos. On se renifle, on lève la patte à tour de rôle, bisou-bisou. Sociable et à l’aise en société notre Prinz!
19h30: La rencontre entre Prinz et Kévin! Toujours émouvant de présenter deux futurs compagnons pour la vie. Découverte de part et d’autre, évidemment Prinz ne comprend pas, mais c’est vraiment un chien sans problème qui saute dans cette nouvelle voiture et…. dort pendant les 3h suivantes.
23h: « La rencontre avec les filles (une chowchotte, Inaya et une chihuahua, Dallas, ndlr) c’est très bien passée, dès que je l’appelle il vient vers moi, Inaya joue avec lui«
23 janvier: « La nuit s’est bien passée, Même pas un pipi à la maison, rien »
Et c’est le début du retour à la vie d’un chien aimé pour Prinz, dont on apprend qu’il s’appellera désormais Hermès:
….. A suivre!
Voici Prinz, un gentil chow-chow de 20 mois, actuellement au refuge de St Trond, en Belgique, celui là même qui a accueilli Mayleen et Lady.
Il y avait été adopté à l’âge de 3 mois, abandonné là avec toute sa fratrie.
Un an et quelques mois après, sa maîtresse s’en est séparée car elle est malade. Retour au point de départ pour Prinz….
Sociabilisé, Prinz s’entend avec tous ses congénères, grands et petits, mâles et femelles… Toutefois, il n’aime pas les chats.
Il est aussi très gentil avec les humains.
Encore jeune, il est un peu « tout fou » et adore jouer.
Un chow sans problème en somme et auquel il ne manque qu’un bon toilettage pour retrouver la belle apparence qui a dû être la sienne il y a encore peu de temps.
Il est stérilisé.
Si vous avez envie de donner un nouveau départ à Prinz, contactez Laure au 06.66.87.61.53.
Pas de co-voiturage. Adoption envisageable à l’étranger.