Archives de catégorie : Chows adoptés en 2023

Bôo

8 décembre:

Bôo nous montre son spot préféré!

21 novembre:

Caroline: « Petit coucou de Bôo à la promenade de ce matin, épuisé après avoir joué comme un fou (à savoir 5 min max à courir dans tous les sens, après la batterie est vide 😄😄). »

Octobre 2023

Une fois n’est pas coutume, c’est à Caroline, l’adoptante de Bôo que nous laissons le soin de raconter sa démarche d’adoption.
Parce que ses interrogations suite au décès de son Chamalow tant aimé sont aussi les vôtres, son questionnement est le même que celui que nous entendons plusieurs fois par mois lorsque vous perdez votre chow tant aimé.
Et toujours nous répondons qu’une relation ne s’arrête pas à la race, à la couleur ou au sexe: chaque chow est un individu unique et la relation que vous établirez avec lui se construira au fil du temps et sera unique elle aussi. N’ayez pas peur d’aimer.

Laissons Caroline raconter:

« On n’imagine pas l’amour fou que l’on peut ressentir pour son chien avant d’en avoir un.
On n’imagine pas non plus la douleur que l’on ressent lorsqu’on le perd. Le bruit assourdissant de son absence : du cliquetis de ses pas qu’on n’entend plus à travers la maison, de sa frimousse qui n’apparaît plus sous la table ou au seuil de la porte, de ses ronflements qui ne nous bercent plus, des
caresses qu’il n’accueille plus, des rires qu’il ne suscite plus.
Mais un jour, le chagrin est moins vif et se voit supplanté par les souvenirs heureux, et le manque nous pousse à recommencer l’aventure.

Les vacances avec Chamalow

26 août 2023, un an et demi après la mort de Chamalow, nous voilà donc prêts et nous recontactons Sylvie – car il était évident que si deuxième chien il y avait, ce serait à nouveau un chow-chow, et à
nouveau via Chow-au-cœur.
28 août, tout va très vite, Sylvie a déjà un Chow à nous proposer. Nous sommes frémissants, exaltés, euphoriques, et les sourires sont bien accrochés. Tout comme la première fois. On discute prénoms, on prépare notre fille, on imagine ce nouveau membre de la famille ce que sera le futur avec lui, comme on le ferait avec un nouveau-né.
29 août, Sylvie nous raconte l’histoire de Boo : un chien qui a eu la chance de ne pas être maltraité ni négligé. Son maître a divorcé, il s’en occupe seul et son travail prenant l’empêche d’être suffisamment présent. Par amour, il a pris la décision difficile de s’en séparer pour lui offrir une
meilleure vie. Boo a 3 ans, en parfaite santé, Boo connait la vie de famille avec des enfants en bas âge, Boo connaît la ville et la vie en rez-de-jardin, Boo est sociable avec les humains comme avec les chiens.
Bon sang, Boo n’a pas le moindre défaut.
Nous recevons sa photo. 

Bôo

Objectivement, Boo est un chow-chow sublime, de ceux que probablement tout le monde s’arrache. Un Chow très instagrammable, qui a d’ailleurs son propre compte.
Mais les sourires s’effritent, car il a bien un petit défaut : il est identique à Chamalow.

Chamalow

Ce ne sont que des photos. Ce n’est qu’un physique. Mais tout à coup la blessure que l’on pensait cicatrisée se réouvre, le cœur tout froissé que l’on était prêt à rouvrir se referme brutalement :
Chamalow était notre grand amour de Chow et nous ne voulons pas d’une pâle copie, qui serait forcément “moins bien”, que l’on aimerait forcément moins. Tout se mélange dans un grand bazar irrationnel et contradictoire, navigant entre la peur de ne pas arriver à aimer suffisamment ce nouveau chien, et la peur de l’aimer trop et trahir Cham ; entre la peur qu’ ils soient trop semblables, que la comparaison soit permanente, et la peur que ses différences nous conduisent à l’aimer moins.
Je panique, je dis à Sylvie :  » confiez-nous n’importe quel autre Chow, un Chow moins parfait mais moins semblable.« 
Et je culpabilise: ce n’est pas la famille et la réaction que mérite ce Chow parfait : « donnez-lui une famille qui saura mieux l’aimer.« 
Sylvie nous rassure autant qu’elle peut, nous demande de lui faire confiance, nous demande juste d’essayer, car, dit-elle, tous les Chows sont différents, on ne peut pas se faire une idée sur de simples photos, et que parmi tous les Chows elle est persuadée que c’est Boo qui est fait pour nous.
A ce moment-là nous acceptons de l’accueillir en tant que famille d’accueil, mais nous ne sommes pas du tout convaincus qu’il restera.

Et puis.
3 septembre. Une grosse boule de poils blanche descend en trombe de la voiture sur l’aire d’autoroute, tout heureux et pas apeuré le moins du monde. Les sourires se raccrochent. Qu’il est “Boo” !
Les yeux de mon mari brillent : c’est le coup de foudre.

Quelques secondes plus tard il vient nous renifler, quelques minutes plus tard il se laisse caresser par tous les trois : non, ce n’est définitivement pas Cham.
Je reste sur mes gardes, mais je sens déjà que quelque chose vacille et je

ne suis plus si sûre que cette histoire se terminera de sitôt.

25 septembre.
Boo a été une évidence.
Tout est si facile.
Du jour au lendemain, nous revoilà avec un nouveau compagnon de vie qui dort paisiblement au pied de notre lit, partage joyeusement nos repas, nous léchouille au réveil, et remue la queue dès qu’il nous aperçoit. Le même bonheur, avec un chien pourtant très différent :
Boo fait le pied de grue dès 7h pour la promenade ; Chamalow était beaucoup moins demandeur.
Boo tire pour aller jouer avec les autres chiens ; Chamalow tirait pour s’éloigner des sources de bruit.
Boo n’aime pas être brossé, Chamalow si ; mais Boo accepte le toiletteur alors que Cham refusait.
Boo nous léchouille pour nous montrer son affection ; Chamalow se jetait entre nos jambes.
Boo aime se reposer dans le jardin ; Chamalow restait toujours près de nous, mais aucun des deux n’aime être seul à la maison.
Boo aime les dentastix, le beurre et les yaourts tout comme Cham, mais il raffole des biscuits pour chien que Cham détestait, et il refuse la boîte de lardons que Cham adorait lécher.
Et cætera…
Nous apprenons à connaître Boo, son individualité, ses préférences, les nuances de son caractère.

Nous découvrons ce que c’est d’avoir un chien parfaitement bien dans ses pattes. Un chien qui sort volontiers se promener, qui reste tranquille près d’une tractopelle en action ou au milieu d’une aire de jeux pour enfants, qui renifle les passants avec intérêt, qui joue avec les autres chiens en balade sans jamais montrer le moindre signe d’hostilité, qui a chaque jour ses quarts d’heures de folie où il court dans tous les sens, qui se laisse caresser par notre fille sans que l’on craigne le moins du monde sa réaction.

Boo est tombé dans notre famille sans faire de vagues, mais en nous immergeant à nouveau dans ce grand bonheur que connaissent ceux qui ont la chance d’avoir un chien.

Il ne bouleverse rien, mais vient radoucir notre quotidien en y réinstillant une présence affectueuse et (déjà) fidèle, des instants-papouilles, des balades ritualisées, et des rires éclatants.

Surtout, il n’efface en rien Chamalow, mais vient au contraire faire résonner nos souvenirs, tout en en créant d’autres qui ne sont ni mieux, ni moins bien, mais juste tout aussi précieux.
Ainsi, la suite de l’histoire est tout aussi évidente et les questions ou les inquiétudes s’envolent, ne nous laissant plus que cette certitude : Boo est un amour, une perle, et désormais c’est notre chien. »

Au revoir Gao…

3 janvier 2024:

Après 3 mois de soins et d’amour auxquels le pauvre Gao n’avait pas été habitué dans sa triste vie, Sandrine s’est résolue à le laisser partir pour lui éviter d’ultimes souffrances. Au revoir Gao.

Sandrine: « Mon pauvre chien.
Mon GAO, mon grand garçon.
Je faisais sa connaissance le 1 octobre 2023 pour démarrer 3 mois de vie commune.
Mon petit GAO a tiré sa révérence le 1 janvier 2024. Il n’aura jamais 13 ans en mars.
Le lendemain de son arrivée j’ai cru qu’il était mort. Depuis, cet acharnement à prendre soin de lui ne m’a pas quittée.
Le relever, le guider, le rassurer, le nourrir, le relever encore.
Cet équilibre qu’il a perdu peu à peu.
Ses forces qui faiblissaient.
Les soins de nursing.
Les soins palliatifs.
Les soins de confort.
Sa confiance. Sa queue qu’il remuait seulement quand je lui parlais et le cajolais.
Je sais que GAO a été très entouré par ses parrains et ses marraines. Qu’il a été très aimé.
Ce soir je pleure mon GAO, je pleure ces 3 mois que j’aurais voulu être des années.
Je pleure les longues années où il a souffert de la négligence criminelle d’autres humains.
Je pleure la détresse de tant de chowchows à l’heure où j’écris ces lignes.
GAO m’a donné sa confiance. Je lui ai apporté de la douceur, de la chaleur, de la propreté, du confort
Mon GAO, je t’aime et je t’aimerai toujours.
Il m’a appris que je suis capable de prendre soin d’un chowchow en fin de vie .
Que rien ne m’arrêtera jamais pour prendre soin des plus nécessiteux d’entre eux.
Qu’il parte tranquille, notre GAO. Personne ici ne l’oubliera jamais.

21 décembre:

Gao chez le veto

Dominique et Jean-Pierre, à qui nos chows doivent tant ont décidé de parrainer Gao.

 

23 novembre:

Sandrine « Quelques nouvelles de GAO. Depuis que nous l’avons recueilli, nous avons remarqué des écoulements à une oreille.
Il s’agissait d’otites, soignées avec de bons résultats.

Et pourtant des écoulements de pus étaient toujours visibles à la base de son oreille droite Un traitement par antibiotiques devait en venir à bout.

Au bout de 10 jours, GAO s’est blessé à une patte et a beaucoup saigné. On ne s’est pas inquiétés outre mesure car on sait que les blessures aux ongles ou aux coussinets saignent énormément.
Mais durant 2 jours, par intermittence, GAO saignait abondamment.

La consultation vétérinaire a dû se faire sous anesthésie générale.
Eh oui, GAO n’est pas autant conciliant et manipulable que sa tonte du lendemain de son arrivée pouvait le laisser croire. Je crois que s’il s’est laissé gentiment tondre, c’est qu’il était au bout du rouleau, maintenant il est moins placide, c’est bien en un sens.

L’anesthésie a été l’occasion d’un check-up:
– Les ulcères aux yeux sont guéris !!!

– Les otites ont disparu.!!!
– GAO s’est coupé un ongle de lui-même, et les saignements sont la conséquence de micro-chocs sur cet ongle, par exemple en passant le pas des portes.
– Un abcès est bien installé à la base de l’oreille droite. Comme il était encore sous antibiotiques, il a été préconisé de poursuivre le traitement.
– GAO s’est réveillé, en pleine forme, ce qui est bon signe car vous pensez bien que les risques anesthésiques sont d’autant plus important à 12 ans et demi passé!
À l’issue du traitement, pas d’amélioration de l’abcès, ou si peu, on poursuit de quelques jours….
Échec.

Lorsque  GAO secoue sa tête, on entend nettement un bruit de liquide.
Conseil pris auprès du vétérinaire : faire un prélèvement de l’écoulement avec un goupillon fourni par la clinique vétérinaire.
Il est convenu que je le fasse moi-même pour éviter de le stresser et empêcher le prélèvement. Ce fût une réussite, même si j’ai douté, jusqu’à l’annonce des résultats, d’avoir prélevé des germes.

Aujourd’hui, le vétérinaire a reçu les résultats d’analyses. Il y a 2 germes dans l’écouvillon : Proteus mirabilis et Staphylococcus pseudo intermedius. L’antibiogramme est désespérant, tant il y a de résistances. Ils sont sensibles à très peu d’antibiotiques dont certains n’existent pas ou ne peuvent être administrés à des chiens.

Seul l’ équivalent de l’Ophtalon (antibiotique pour les yeux, donc vendu en petites doses) pour les infections de la peau est sensible. Il faut déposer de la crème sur l’abcès matin et soir.
Il faudrait dans l’idéal faire 2 bain par semaine à la chlorexiidine. Car la peau est probablement infectée, en entier. Mais c’est impossible, Gao est devenu trop réactif,  je suis donc repartie avec de la mousse Douxo pyo à la chlorexidine. Il faut mettre de la mousse sur les abcès et sur le plus possible de la surface de la peau, masser….., cela 2 fois par semaine.

Ce soir, je viens de découvrir un nouvel abcès à la base de l’oreille gauche…..
Un jour, un autre abcès a éclaté, dont je n’avais absolument pas perçu l’existence malgré les poils courts.
Je vais bien sûr faire de mon mieux et composer avec la patience limitée de GAO. Sans doute que je devrais prioriser les soins,pour ne pas le dégoûter.
J’étais bien persuadée qu’on trouverait le bon antibiotiques à donner dans les knakis qu’il aime tant. Je suis abattue ce soir.
Lui dort pourtant comme un bébé devant la cheminée.

Il faudrait aussi, pour ces soins locaux, maintenir un pelage court. Cela veut dire tondre encore….. Se laissera t il faire maintenant que son état général est meilleur?
Son appétit est excellent, il mange des croquettes humides, sèches et des friandises plusieurs fois dans la journée. Le matin il attend à côté de moi à la table son petit déjeuner favori : du pain.
Cela fait également 2 matins que je retrouve GAO au pied de mon lit au petit matin. Et ce n’est pas un hasard…. Il dort toute la journée dans la cuisine ou le salon. C’est touchant, vous pensez! Et sa petite queue qui remue à toute vitesse quand je rentre du travail….

Il n’est pas mon chien.
Il est aimé et soutenu par beaucoup, y compris de moi.
Et j’aimerais qu’il guérisse….. »

 

15 octobre: 15 jours après l’arrivée de Gao chez Sandrine et Joël il est temps de faire le point sur sa santé:

  • il a repéré les portes, qu’il passe avec mille précautions , tâtant de la patte pour être sûr qu’il y a un sol derrière le seuil. Il apprécie particulièrement la partie du terrain en pelouse; il ne cherche plus les coins un peu isolés comme les premiers jours.

  • Gao sait se repérer dans la maison mais manifestement, à ses déplacements hésitants, on comprend qu’il ne voit pas grand chose, il rase les murs et ne s’aventure pas seul dans le centre d’une pièce. Pour le moment, sa pièce préférée est la cuisine et il se couche sur un tapis, chose qu’il ne faisait pas.
  • Ses déplacements sont plus longs, il découvre et renifle. Mais ils sont toujours hésitants, les pattes ne sont pas assurées. Manque de muscle et de poids.
  • Demain il a rv chez le veto pour faire vérifier l’action des médicaments sur les yeux et les oreilles mais Sandrine trouve d’ores et déjà que les yeux et les oreilles sont moins pleins de pus. Et un nettoyage quotidien suffit contre plusieurs dans les débuts.
  • Gao mange bien et apprécie toutes les friandises que Sandrine lui a offert ou qui lui ont été envoyées.

A ce sujet, remercions les nombreuses personnes qui ont envoyé directement des manteaux, des alicaments (délicieuses boites reconstituantes Specific senior all breed, gélules Redonyl pour la repousse du poil) , des friandises ou de l’argent qui a servi et servira encore à l’achat de Flexadin, de croquettes spéciales senior, de Librela si demain le vétérinaire juge Gao en état de recevoir une injection, à une analyse d’urine, peut être à un rv dermato pour savoir comment traiter les petites croutes qui parsèment la peau de Gao,  etc…..

Vous avez été très nombreux à souhaiter aider Gao et ça nous fait chaud au cœur.

Remercions aussi Sandrine qui depuis 15 jours à passé des heures et des heures en nursing. Gao, lui, l’a remerciée il y a 3 jours en remuant la queue pour la toute première fois….

1 er octobre 2023

C’est avec l’arrivée de Gao, 12 ans, que commence notre mois d’ octobre.
Gao, nous sommes allées le chercher à Paris, sollicités par sa propriétaire car son père, en charge de Gao depuis 4 ans n’était pas/plus en mesure de s’en occuper. De son propre aveu, elle a retrouvé Gao dans un état épouvantable.

De fait, la réalité dépasse tout ce qu’elle a pu nous en dire….

Gao est en FA chez Sandrine car il est hors de question de lui proposer une vie en enclos, la liberté, il n’en a que faire car son corps n’est que misère: ses poils l’empêchent presque totalement de se déplacer, il a des otites, des ulcères aux yeux. Et peut être découvrirons-nous encore d’autres pathologies au fil des semaines qui viennent….

Les soins sur Gao ne couteront pas des milliers d’euros car à son âge on ne fera pas de lourdes opérations, juste des soins minimum pour lui apporter un maximum de confort mais manifestement nombre d’entre vous seraient heureux de participer à la remise en santé de ce gentil loulou en contribuant  financièrement  aux frais veto et de toilettage.

PARRAINER GAO est donc possible et vous trouverez ci-dessous la première facture suite à la visite veto du 2 octobre.

Facture Gao

In live: actuellement, 03 10 23 à 19h (après la journée de travail de Sandrine et de  Marion toiletteuse à Civray, QUI OFFRE LE TOILETTAGE) Gao est entrain de se faire tondre. Nous sommes sans mots. Même la nourriture manquait à ce pauvre chow chow…. « Il a fini le sac hier….. » nous a-t-il été dit pour expliquer l’absence de…. de tout.

1h30 plus tard, 2k200 de poils en moins.
Ce qui porte le poids de ce grand chow à 21 kg 700. Squelettique.

« Gao a été très sage et même de plus en plus participatif au fil de la tonte » nous dit Sandrine. « Je crois qu’il perçoit que sa vie de galère est finie »

A suivre…..

Poupée

9 novembre : 

On remercie également Poupée qui, malgré ses petites appréhensions envers les humains (eh oui, on reste un Chow Chow avant tout !), est venue elle aussi avec Nahitys comme ambassadrice de l’association lors de l’événement de vente de chouquettes à l’Hyper U de St Junien, ce samedi 9 novembre 2024.

Bravo à Poupée et merci à Sophie !

31 octobre:

Séance toilettage avec Nahitys...

3 août:

Séance toilettage pour Poupée.

La voilà toute belle.

24 février:

La cuisine de Sophie  a du succès!

Chuis pas grooosse

 

5 février:

Sophie: « Je viens de fignoler le toilettage d’hier car il restait quelques nœuds sur la tête, et comme Poupée paniquait on a pas insisté. Elle se laisse faire hein. Mais elle essaye de disparaître dans le mur

Ma patate aime tout le monde. »

29 janvier 2024:

Voici Poupée, toute belle sortant du toilettage

10 décembre:

Poupée a bien pris ses marques chez Sophie. Elle s’entend bien avec  Pantoufle, le matou de la maison.

 

2 Octobre 2023

Cette page sera une lettre d’amour à Baileys, puisque tout ce qui se passe avec Poupée, c’est grâce à elle.

Baileys, que j’ai adoptée en 2016, une des premières chiennes que j’ai accueillies pour l’association. Baileys, tout ce que je ne voulais pas comme chien, parce que… vivre avec un chien qui a un passé fait de traumatismes, c’est une gestion dont je ne me sentais pas capable. Et puis c’est elle qui a choisi, et la voir heureuse me rendait heureuse. Baileys était drôle, Baileys avait de l’humour, Baileys était aussi mal aimable et dangereuse. A l’asso, on savait tous qu’il ne fallait pas y mettre les doigts ou les pieds, on savait tous que face à un nouveau chien elle allait commencer par grogner, et qu’elle ferait ensuite sa meilleure danse du ventre pour jouer. On savait tous qu’elle avait une peur panique des bâtons, qu’elle n’aimait pas les chiennes non stérilisées ni les chows noirs. Baileys était attendrissante, quand elle montait sur le lit ou sur le canapé et qu’on sentait qu’elle était en paix. Une paix qu’elle méritait plus que tout autre après sa première vie lamentable.


Et Baileys est partie. Hier. Enfin à force de dire hier, c’est devenu la semaine dernière, puis le mois dernier. Puis ça a fait 6 mois, et maintenant bientôt 8. 8 mois, ce n’est pas le temps qu’il m’a fallu pour « faire mon deuil ». La maison n’a jamais désempli de chows, parce que le rythme des abandons ne faiblit jamais. A chacun, j’ai donné l’amour dont il avait besoin. Et avec chacun, je ressentais le manque de ma précieuse auxiliaire, Baileys. Baileys qui aurait pu les aider à se détendre, Baileys qui aurait pu leur montrer à quoi servent les machins en peluche dans la caisse à jouets.

je vais rester là, un peu loin, pour être sûre

Parce que ce n’est pas que moi qui suis famille d’accueil, Baileys était aussi chienne d’accueil, avec ses défauts, mais surtout avec sa joie de vivre qu’elle savait communiquer aux petits abandonnés.

ou un peu plus près, pas loin de Lulu

J’ai espéré qu’avec une de mes petites en accueil, le lien serait aussi évident qu’il était entre Baileys et moi. Et je me suis souvenue que ça n’existait pas, cette évidence, ce prétendu coup de foudre. Je n’avais pas eu le coup de foudre pour Baileys quand elle est arrivée à la maison. Elle puait, elle était crade, elle avait des puces et les dents dehors prêtes à croquer. Ce jour-là, j’étais surtout sûre de ne jamais l’aimer. Notre relation s’est construite sur le temps.
Plusieurs petites que j’ai accueillies ont conquis un bout de mon cœur en arrivant, je me disais « tiens et pourquoi pas celle-ci? c’est peut-être elle la parfaite chienne d’accueil? » et rapidement, le désenchantement, pas le bon comportement avec les chats, ou avec les congénères.

oui là c’est vraiment près, mais tu es gentille!

Et Poupée est arrivée, tondue, puante, tremblante de peur dès que je m’approchais d’elle.

Une chienne qui n’avait connu que le box dans sa 1ère vie. Je n’aurais pas parié un centime sur elle. Et finalement, elle s’est détendue avec les humains, même les petits enfants elle les aime, les chats aucun problème, mais surtout… Elle respecte ses congénères, mâles comme femelles. Elle n’insiste pas lourdement pour jouer, elle ne leur grogne pas dessus quand ils s’approchent. Et bien sûr, elle a intégré la règle n°1  de la maison, une règle écrite par Baileys: le canapé, c’est le meilleur dodo de la maison.

la règle n°2, c’est que je suis copilote

Evidement, Poupée a encore beaucoup de boulot pour devenir une chienne de famille.

Découvrir la ville, ses bruits, ne pas paniquer en présence d’humains inconnus. Mais les progrès se font petit à petit :  elle a appris la gourmandise, à sauter sur le canapé, à dormir en voiture, à revenir quand on l’appelle. Ce n’est rien, mais c’est tellement énorme en 1 mois de temps.

Bientôt, c’est elle qui apprendra aux autres tout ce qu’elle sait. J’espère juste qu’elle et ses copains de passage laisseront une petite place dans le canapé, et que Poupée ne se vantera pas trop fort d’avoir fait de moi son esclave dévouée.

tais-toi, esclave, et remplis les gamelles en silence

Poupée a été confiée aux mains expertes du Dr Hersan pour sa stérilisation et son opération des entropions.

Elle est maintenant prête à vivre sa plus belle vie.

Un avant après de son opération des entropions.

Baileys, je te remercie d’avoir été ma chienne de rêve, et d’avoir mis Poupée sur ma route. Ma vision des chiens a changé avec toi, et mon amour pour les chows a grandi. Avant je n’aimais que le mien, maintenant je les aime tous.

Poupée, je te promets de te rendre aussi heureuse que Baileys l’a été avec moi. Parce que te voir heureuse me rend heureuse aussi, et quand je te vois ronfler dans le canapé, je me dis que c’est un bon début. Le reste viendra avec le temps. Nous sommes une équipe.

O’ Lu Xing rebaptisé King O’ Lu

13 décembre:

« Et voilà, notre King Lulu a fêté ses 6 ans ! Menu spécial pour l’occasion, 3 plats. Entrée (a base de sardines), plat au poulet, et fromage blanc en dessert.

Rien à signaler, tout se passe bien.
il adore les gros câlins, surtout le matin quand on se lève. En balade à la Chézine, il a ses chemins et ses prairies préférées, j’essaie de travailler un peu le « rappel » en changeant de direction. Parfois, il accepte… après une bonne négociation ! Dans les autres lieux qu’il ne connait pas, il est beaucoup plus attentif à nous, et à moi particulièrement.
Il accepte plus facilement de faire la sieste sur la terrasse, je pense qu’il a compris qu’être dehors n’est pas une punition...
Toutes mes amitiés et caresses aux Chow Chows ! »

Au cours de la balade à la Chézine… On aurait dit que ce petit chien venait lui souhaiter un bon anniversaire !

27 octobre:

Kristin: « King O’Lu, un an d’adoption
et bientôt 6 ans ! »

29 août:

King O’Lu: « Mon 1er Fest Noz à Carnac.

J’ai été parfait très sage même quand Kristin chantait.

Dans le Finistère, la pelouse, c’est 5 sur 5, quelle que soit la période, toujours verte, toujours fraîche.

Bon… Parfois il pleut… Je regarde le jardin allongé sur le carrelage de la cuisine.

Avec chowsine Olympe, on est allés à la plage. Et on a visité « la vallée des saints ».


Je suis très bon en surveillance de barbecue.


Un jour je suis passé de l’autre côté de la haie… Ouhh… je le referai plus.

On fait de longues promenades dans les landes. Des fois on rencontre des vaches.

Il y a des prairies extraordinaires où je peux aller faire ma crotte tout au fond du fond du fond »

Je travaille aussi très fort dans l’espace de choworking de mon papa. »

 

 

3 mars:

Christine: « Voici des nouvelles de notre King, qui s’avère très sportif… Il n’a peur de rien, ce qui peut le mener à des situations… boueuses. On ne se méfie pas forcément, car il est en général très attentif à nous et surtout à moi ! Si dans une promenade, je reste en arrière car j’aime prendre des photos, il laisse Hervé et fait demi tour pour vérifier où je suis ! Ce jour-là sur la plage, on a fait la course pour rejoindre Hervé ! »

Suivons le.

King O’Lu: « Ça décoiffe les Monts d’ Arrée !

Moi, je suis tout terrain, mer, patouille dans les prés, et escalade !

Et j’aime bien jouer aussi !

Mais ce qui est dommage, c’est que je ne peux pas jouer avec mon copain Bili le Husky du fond du jardin… A bientôt, car nous serons là pour l’AG ! « 

16 février:

« Voici des nouvelles de notre King qui a eu la visite de la Belle Olympe ! Ça se passe toujours très bien. Olympe a l’habitude de faire des tours de pistes dans le jardin mais Lulu pas du tout : il préfère être dans la maison, il se sent plus rassuré et, là, se détend complètement. Quand je le laisse dans le jardin il donne l’impression de ressentir ça comme une punition. Avec les beaux jours, et les portes ouvertes ça devrait aller mieux. De plus, il ne court quasiment jamais, même dans les vastes prairies de la Chézine.

Et donc voilà Olympe partie pour un de ces tours de pistes. On incite Lulu à faire de même et il ne s’est pas fait prier longtemps ! J’ai fini par aller chercher mon téléphone pour filmer. Voici donc la fin de la partie et c’est elle qui a dit stop !

Sinon, la promenade du matin à la Chézine est obligatoire. Pour y aller c’est assez cool à présent : il connaît le chemin, il marche bien droit sur le trottoir, il ralentit où il faut, et s’arrête (presque) avant le signal de traverser. Par contre, une fois arrivé à la Chézine, comme il connaît tous les chemins, le moins fatiguant est de le suivre, plutôt que d’imposer un circuit. Parce qu’il a du rappel… sauf quand il a dans l’idée d’aller ailleurs, plus loin.

Là: petit exercice de  » rappel »… J’ai bien cru que ça ne marcherait pas… ! En récompense, on est allé là où il voulait aller au départ.

Par contre, j’ai l’impression que parfois, il m’attend, que parfois, il me cherche du regard… Mais bien sur, il faut rester vigilant, car c’est très grand et on peut rapidement le perdre de vue. La grande laisse rouge permet que chacun y trouve son compte, Je sens qu’avec le printemps, l’appel des prairies sera de plus en plus irrésistible ! Et donc, nous revenons bien crottés.

Il y a longtemps que l’appétit est revenu. Il est même glouton. Depuis quelques jours, comme il fait beau, je disperse les croquettes sur la pelouse. Au début, il a trouvé ça un peu surprenant !

Christine »

 

5 janvier 2024:

« Par ce selfie, pris au milieu de la longue sieste d’après midi de notre King, je présente nos vœux à toute la Grande Famille de Chôc qui apporte tant de chaud au cœur.

En 2023, Hello, notre louloute, nous quittait brutalement. La tristesse reste, intacte. On n’oublie jamais. En cette épreuve, vous particulièrement, mais toute la Grande Famille, vous nous avez apporté un soutien inestimable (ça non plus on n’oublie jamais). En septembre, vous me faites rencontrer Olulu : on n’oublie jamais… alors pourquoi attendre  ? Il est reparti avec nous. C’est le King, le roi des chow chows dont la seule exigence est d’avoir avant 10h du matin, une grande prairie pour aller y faire ses besoins tout au fond derrière les grandes herbes. Une heure minimum par jour de marche intense à la Chézine, on se fait du bien mutuellement ! Je le laisse en liberté surveillée, au bout des 13 m de longe que je laisse au sol, il va donc où il veut (ou presque), j’observe son comportement (j’essaye d’anticiper!), je l’habitue à revenir vers moi, à la voix et/ou au sifflet, Il a du rappel, il n’est pas têtu, mais c’est un chow chow, un vrai, pas un caniche, et s’il a une irrépressible envie d’aller quelque part, on ne l’en dissuade pas, il faut donc rester constamment vigilant. D’autant que c’est un chow chow tout terrain, il n’a peur de rien. On a passé 2 jours sur la côte, c’était la tempête (impossible de prendre des photos!)… pas de problème pour lui !

Nous commençons donc 2024, accompagnés de ce ‘Rolulu formidable, tellement gentil et sensible. C’est le bonheur pour lui (je pense pouvoir l’affirmer) et pour nous bien sûr ! Que cela dure le plus longtemps possible!

Bien amicalement,

King Lulu, Christine et Hervé »

26 décembre:

« Noël sur l’ile de Ré s’est bien passé. Lulu et Olympe cohabitent sans problème… mais ça ne va pas plus loin… Je joins 2 vidéos de 2 promenades à la plage.

King Lulu n’a peur de rien et surtout pas de se mouiller les pattes. Il est dynamique, aime trotter à son rythme ( plus soutenu que le nôtre !) particulièrement au moment de choisir (avec grand soin) les endroits où faire ses besoins : le fin fond des prairies à herbes hautes. On le laisse y aller seul, il revient sans problème. La promenade du matin est obligatoire et obligatoirement avant 10 h. C’est sa seule exigence pour le reste, il est cool. Toujours aussi câlin mais il sait se ménager de grands moments de sieste. Bref le bonheur ! En espérant que vous allez bien ainsi que tous les pensionnaires du Chowpôle.

Amitiés,

Christine »

 

21 décembre:

Joyeux Noël à Chow au Coeur de la part de King Lulu ! Et aussi de Christine et Hervé !

Amitiés et caresses.

9 décembre:

Christine: « Promenade d’anniversaire pour King Lulu (NDLR: 5 ans jeudi) qui se révèle être un chow chow tout terrain qui n’a peur de rien, formidable explorateur. La Chézine aujourd’hui déborde de partout, c’était trop bien ! »

King O’Lu: « Faut penser à acheter une barque. Où au moins une bouée! »

Lulu guide qui vérifie que tout le monde suit ! Non par là, ça ne passe pas !

Amitiés de nous 3″

30 novembre:

« Grande dégustation de prairies glacées pour Olulu dont c’est le régal chaque matin !

Amicalement,

Christine et King Lulu »

26 novembre:

« Extrait de la promenade de ce matin le long du Cens. On a laissé libre notre Rolulu (avec la ficelle). Il a fait ses petites affaires, il gère bien les rencontres avec les autres chiens. C’est l’euphorie totale dans les prairies inondées et les grandes herbes gelées ! Il revient bien quand on l’appelle, pas forcément au premier coup, mais bon, c’est pas grave. On voit bien qu’il n’a pas envie de nous perdre, c’est le principal ! Bien amicalement.

Christine et Hervé »

22 novembre:

De retour à la maison.

Toujours des journées bien remplies pour King O’Lu!

Christine: « Il a rarement envie de jouer… Cette fois là c’est lorsqu’il a pris le sécateur sur la pelouse pour un jouet et surtout le manche en plastique…

Toujours la Chézine. C’est ce genre de pré qu’il lui faut pour faire caca… Difficile et délicat ce Lulu !

Lulu, comme nous, s’est mis au stretching. »

Enfin un repos bien mérité…

7 octobre:

King O’Lu nous fait partager ses vacances au bord de la mer. Suivons le!

Septembre 2023

O’ Lu Xing. Olulu.
Arrivé au Chowpôle le 24 août, au terme d’une journée de voiture, en même temps que Samba. Vous les découvrirez tous les deux sur la vidéo ci-dessous.

Et pour ceux qui ne mettent pas le son – et en supposant qu’ils lisent… –  rappelons qu’ Olulu nous y avons été attachés dès l’annonce de son abandon car c’est le fils de Joss, Joss décédé sur le chemin du retour de l’opération castration + voile du palais.
Autant dire que prendre la décision de faire  opérer Olulu n’a pas été moralement simple….

Pauvre Olulu…. Les premiers jours ont été difficiles.
Refus de manger.
Refus d’être là. Qu’une envie, fuir.
Joël a même du électrifier la partie de l’enclos qui donne sur le prè car Olulu attaquait le grillage à belles dents. Et après le prè , dont l’absence de portail est facile à découvrir pour un grand chien sportif, c’est la forêt.  D’abord sécuriser Olulu.
Et tâcher de sympathiser.
De friandises point n’a voulu. Ni Vache qui Rit, ni pâté, ni gâteaux pour chien, ni jouets. « Ch’uis malheureux! » disait le regard d’ Olulu.
Une balade? « C’est quoi ça? j’connais pas le concept…. »

Peut être un bon brossage? Pour un chow plutôt de famille c’est parfois agréable  de constater qu’on le papouille, qu’on s’intéresse à lui encore…

Effectivement , ce moment d’intimité a donné confiance à Olulu. A partir de là il mangera. Un peu.  Et puis correctement.
Choco parti – 5 jours après leur arrivée- Olulu et Samba vivront à leur guise, explorant le terrain que leur fait découvrir Lowen, retournant siester d’eux mêmes dans leur enclos, jouant un peu avec les filles…

Avec Samba et Olulu on s’aimera tous de plus en plus au fil des jours;  Samba est le demi frère de Louki. Olulu est le fils de Joss, et  il est aussi le portait craché de Shoushoune ,un autre chow arrivé crasseux, apeuré, et que nous avons beaucoup aimé.
Le coup de foudre ça n’existe pas.
La relation avec un animal se construit peu à peu, au rythme des jours et des semaines et parfois des mois qui s’écoulent ente leur arrivée et leur adoption…
Avec Samba et Olulu nous avons passé quelques semaines de joie de vivre au Chowpôle.
Et puis Samba est parti, adopté. Une chouette adoption.
Et puis Christine, la maman de feue Hello est venue passer 48 h au Chowpôle, pour se changer les idées suite au décès d’Hello, prématuré, injuste.
Le Chowpôle, conçu comme une maison de famille pour ceux qui aiment les chows plus que tout. Une famille autour du chow chow car Hello était aussi la maman de Lény, adoptée par Lydie et Dominique – qui viennent souvent donner un coup de main – et qui avaient adopté Fénix, puis Max. Allez, on arrête là les histoires de famille car comme toutes les grandes familles la notre est sans fin, tissant inlassablement des liens entres les humains et entre les chow chows.

 

Lorsque Christine est partie, Olulu était réservé. Par elle.
Restait à le faire vacciner, castrer et, comme il était de plus en plus évident qu’Olulu souffrait d’entropions, c’est chez le Dr Hersan, en Charente, qu’il serait opéré, car elle pratique les deux opérations en une seule anesthésie afin de limiter le risque anesthésique.

C’est Sandrine et Joël qui ont pris le relais et assuré la partie vétérinaire.

Et qui ont fait des balades journalières aussi, au cours desquelles Olulu apparaissait de plus en plus détendu:

Franchissement du pont de bois: super!

Puis le grand jour, la boule au ventre, plus que d’habitude à cause de Joss…

Olulu et Joël

« Je dors toujours mal avant d’opérer un chow chow, mais là vous me mettez une sacrée pression » avoue le Dr Hersan ….
C’est sous monitoring, surveillé par une ASV et sur un matelas rafraichissant qu’Olulu sera opéré. Malgré tout, à  10 h la clinique appelle Sophie, plus proche de la clinique (on est une équipe, et une équipe toute dévouée aux chows)  pour qu’elle récupère Olulu au plus vite: hors de question qu’il reste en cage de réveil au delà du strict nécessaire car la température a monté au cours de l’intervention et le docteur ne veut pas prendre le risque d’un coup de chaleur:

C’est bercé par le rythme fluide de l’autoroute qu Olulu terminera son somme et il se réveillera tout frais tout beau au Chowpôle, dans un univers connu, sans stress et sans collerette car les opérations de l’entropion sont faites par le Dr Hersan sans raser et avec des points internes et résorbables, ce qui évite le stress du carcan :

Le soir même Christine et Hervé venaient retrouver Olulu et fêter au champagne la réussite de l’opération.


Olulu passera la nuit dans leur chambre et le lendemain, après une balade en forêt de Bercé, pour parachever la confiance d Olulu en ses nouveaux humains, c’est le départ.
Quelques heures de route pour découvrir une nouvelle maison…

…. un nouveau chouette jardin …

Et le chant breton…

 

Christine et Hervé adorent déjà leur Olulu -Hervé a appris au contact d’Hello qu’on est le « papa » d’un chow, pas son maître, le chow n’a pas de maître-  et comme ils trouvent leur Olulu beau et majestueux  ils l’appelleront  King Olulu.

King Olulu règne sur son nouveau royaume…

L’ adaptation de King Olulu à sa nouvelle vie? une évidence…

Nana (bis) et Koda (bis)

7 septembre:

Une photo des p’tits loups qui profitent du soleil couchant.

 

11 mars:

Koda et Nana: « C’est quand qu’on rentre… On a faim! »

28 janvier 2024:

Bon week-end des chowpains de Freteval!

Septembre 2023

L’histoire de  celle qui ne s’ appelait pas encore Nana commence avec Chow au Cœur en juin de cette année.
« Bonjour, j’ai une chowchotte qui est soudainement devenue agressive avec ma fille de 5 ans. Elle l’a mordue au visage. Je dois absolument m’en séparer rapidement. »
Avec une prise de contact de ce genre, il faut toujours être méfiant:
– soit la chienne est réellement agressive et on ne peut pas mettre une autre famille en danger.  C’est plus que rare.
– soit c’est de la flute et refuser la chienne serait la condamner à finir en refuge surpeuplé ou pis, sur LBC ou FB, proie désignée des chasseurs d’utérus.
Alors on essaye de comprendre les circonstances de la morsure, sa gravité. Le plus souvent il n’y a rien de fondé dans l’inquiétude des parents, le coup de croc est la faute à pas de chance, la gueule du chien qui ripe sur un jeune enfant, ça laisse une trace mais c’est juste une maladresse .
Parfois  aussi les futurs ex exagèrent, ou mentent délibérément pour se séparer du chien devenu encombrant… On les détecte facilement car dans ces cas là le chien n’a pas croisé une brosse depuis plusieurs mois ou même années, les mues s’accumulent et les nœuds aussi, les yeux sont crades, les fesses souillées, l’odeur est à l’avenant.
Le carnet de santé a été perdu, de toute façon, on fait pas les vaccins alors pourquoi garder ce machin dans un tiroir?
Même la date de naissance est inconnue, il faut contrôler le transpondeur pour savoir si le chien a 5, 6 ou 7 ans…
Le chien, c’est ce truc qui pue dans la cour où croupit l’eau dans un bol sale et qu’on nourrit de croquettes bas de gamme car il faut tout de même pouvoir s’acheter de cigarettes, ou du maquillage, ou partir en vacances, ou réparer la voiture…. Ah! non! erreur! pas de voiture: « je pourrai pas vous l’emmener, j’ai pas de voiture, faudra venir chez moi« .  Pas de problème messieurs dames, on enlève les encombrants à domicile, c’est même pour ça que vous nous appelez: pas de frais de route, pas de frais d’abandon, « sinon en serait allés à la SPA d’a côté. Ah! pis, faut venir en semaine passe que le we on s’en va! ..et  de préférence entre 18 et 19h« .
Alors c’est sûr, dans ces conditions, l’enfant n’est pas vraiment habitué au respect du chien et en ne le respectant pas il peut recevoir un coup de dent.

Voici donc Nala. 6 ans? 7 ans? Terrorisée en tous cas.

Troisième partie du co-voit: Richard et Hervé entourent Nala

Nala, ce sont Catherine, Hervé, et Koda bien sûr qui vont la prendre en FA.

Petite chose effrayée en Kodacar

Catherine et Hervé ont depuis un bon moment envie de donner un(e) ami(e) à Koda. Pas de critère de sexe ni d’âge, encore moins de couleur, ce qui sera déterminant dans l’adoption ce sera l’entente des deux chows.

J’m’entends avec personne, j’veux voir personne, t’approche pas toi!

Les premiers jours ne sont pas faciles, Nala refuse le contact.

Puis vint le temps des promenades…

Et le temps des premiers brossages, tout doucement…

Bien sûr le harnais est toujours en place, la fuite est proche

Nala se décontracte…

Et puis le temps passe, les semaines succèdent aux semaines, Nala se détend…

Victoire!
Moins à l’aise avec les femmes, Nala préfère Hervé…

Les chaleurs arrivent, qui repoussent la date de la stérilisation.

J’ai un peu mal au bidou…

Et qui nécessitent un bon toilettage pour terminer!

Séance au Chowpôle, rassurée par Hervé

 

Nala magnifique pour découvrir les poules.

C’est ce jour là que Catherine a évoqué pour de  bon l’adoption de Nala et dit qu’elle s’appellerait Nana.

Les chaleurs n’avaient pas modifié les relations des deux chows.
Les vacances avec le petit-fils (4 ans) avaient révélé que non, décidément Nala/Nana n’était pas une croqueuse d’enfants.
Et l’entente entre les deux loulous étaient désormais certaine:

La stérilisation a eu lieu le 6 septembre.
Nana est aussi vaccinée comme elle n’aurait jamais du cesser de l’être.
Nana est propre et sent bon.


Ah! au fait! Nala n’a pas 7 ans, elle en a 6. Et désormais elle s’appelle Nana.
Et elle aime aussi beaucoup Catherine maintenant! 😊