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Boulki

11 décembre : 

Des nouvelles de Boulki, toujours dans l’attente de sa famille pour la vie.

 

23 octobre:

Un coucou de Boulki.

3 août:

Bon anniversaire Bouboule!!

 

25 juillet:  Boulki enfermé dans un enclos? Parfois, pour laisser l’espace pour courir et jouer ensemble aux nombreux loulous pensionnaires au Chowpôle. Et Boulki déteste ça, être enfermé.

Ben j’vais creuser sous la porte et de toute façon j’sortirai….

Par contre si l’enclos est ouvert,  certainement parce qu’il est bien vert et ombragé, Boulki adore y faire de bonnes siestes.
Tout Boulki est dans cette façon d’être: « Ce que je veux, quand je veux« . Un vrai  (et désormais rare….) caractère de chow qui en fait une Boulette d’ Amour.

 

3 avril:

Sandrine nous livre ses impressions sur Boulki.

29 mars:

Accompagnons Boulki qui inspecte ses terres comme tous les matins.

 

16 février: Boulki a passé un excellent moment lorsqu’il a découvert  un magasin Tom and Co.  Il y avait même des lapins…. oups! restons au rayon friandises …

Poursuite de la journée découverte avec Boulki au resto. Nous ignorons s’il connaissait cet exercice mais il s’est couché et n’a pas bougé. On peut même dire que le plus raisonnable de nous trois, c’est Bouboule, qui ne demandait rien et auquel nous avons appris qu’il y a des trucs sympa dans les assiettes.
Une constatation s’impose: il adore le foie gras et l’émincé de veau forestière

 

08 février:  Scoop! Boulki n’est pas un chow. En fait il est croisé avec un bouquetin, c’est un croisement très rare, qui donne ça:

 

20 janvier: Boulki découvre la Sarthe, et elle lui plait bien!

12 janvier 2024: 

Boulki, alias Bouboule, a commencé cette année sur les chapeaux de roues; d’abord il a accompagné une copine en FA, Mamouna, se faire stériliser, occasion pour lui de faire de la voiture, qu’il adore, même si la position est parfois inconfortable…

Ensuite il est allé se balader en ville, de façon à changer un peu d’environnement.  Il nous livre une interview sur son caractère, ses plaisirs, ses attentes….

Et le 3 janvier c’était une activité moins drôle, le détartrage car Bouboule a une haleine plutôt fétide.
Occasion de se rendre compte qu’il a encore pris 1,5 kg….. ok c’était les fêtes… Et il porte bien ses rondeurs notre Bouboule!

Sale blague, ch’uis schlasse….

 

18 décembre: Boulki attend sa famille pour la vie.
En attendant ce jour, il s’ennuie quelque fois , alors il profite des journées de co-voiturage pour voir du pays, lui qui aime toujours autant la voiture au point de grimper dedans dès qu’une portière s’ouvre.

On va chercher une fille j’espère?

27 novembre: Boulki mérite bien son surnom de Bouboule, il a pris 5 kg depuis son arrivée au Chowpôle. Du muscle évidemment!

Aujourd’hui il a eu sa troisième injection de Librela, de plus en plus confiant chez le vétérinaire, il n’a pas bougé.
C’est très plaisant de le voir devenir de plus en plus beau et serein au fil des semaines!

C’est l’heure du repas?

15 novembre:  Enfin un jour sans pluie, du coup balade pour le beau Boulky. Très agréable en laisse! Très amusé par la balade et très volontaire. Apparemment, soit qu’il se soit remusclé au grand air du Chowpôle, soit que le Librela ait été efficace, tout va bien pour notre Boulki qui est la joie de vivre incarnée.
Ca fait plaisir de le voir heureux!

6  novembre:

« Les gars! laissez-moi vous raconter ma première expérience de toilettage!!!
C’était pas gagné car j’aime bien comprendre ce qu on veut me faire et le bain, j’connaissais pas du tout!

Nous sommes allés au salon de toilettage « Chat d’Wouaf » à Angers, où j’ai rencontré Caroline. J’ai tout de suite senti qu’elle m’aimait et qu’elle comprenait les chows comme moi. Cela m’a beaucoup rassuré.

Ils m’ ont mis sur une table spéciale , avec un mécanisme pour qu’elle puisse monter à ma hauteur sans qu’on doive me porter. C’était super, car je n’aime pas être déplacé sans raison apparente. Ensuite, ils m’ont conduit dans une baignoire avec une porte, ce qui a facilité le transfert de la table au bain.

Et es amis chowpains, Charly et Gaston, étaient là pour me soutenir, ce qui m’a vraiment réconforté.

Pendant le toilettage, Caroline a utilisé quelques pulvérisations de Fleur de Bach pour me détendre, et cela a bien fonctionné. J’ai commencé à me sentir de plus en plus à l’aise.

Après le toilettage, j’étais tout beau et je ne sentais plus mauvais, miracle!

Et l’expérience ne m’a pas du tout coupé l’appétit!

J’ai entendu que lundi ils prévoient de m’injecter Librela. Ce sera ma troisième injection et maintenant c’est fastoche de me laisse faire. Je sais que je ne risque rien.
Sauf m’amuser encore plus avec les chowpains!

Octobre 2023

Le 3 septembre Boulki a fêté ses 6 ans au Chowpôle.

Boulki: « Ben j’ men plains pas. La vie était devenue compliquée pour moi avec ma mère…. elle avait déménagé sur Paris, j’ai été confié à ma grand-mère, qui a des difficultés à la marche, pouvait pas me balader, j’vivais dans une petite cour, bref, ch’uis mieux au Chowpôle. »

Oh! Boulki n’est pas arrivé tout de suite dans la Sarthe. Etant donné que la France est vaste et que Mr Boulki vivait dans le sud, premier arrêt chez Anne-Marie et Marc. Et Féline. Presque voisins.
Découverte….

Boulki: « Ouais, j’me suis bien plu chez eux! Surtout avec Marc, on f’sait des balades tous les deux…..

Féline, j’m’en serais passé…. Ok, j’lui ai un peu envoyé les dents…. Pis à sa mère, Anne-Marie, aussi…. juste une fois…. Mais aussi j’étais tout déboussolé, on s’ connaissait pas…. elle a eu un geste de familiarité que j’ai mal interprété…. ch’uis désolé…. j’t’ai pas trop fait mal au moins? »     

 

Voilà le décor planté: Boulki a une bonne bouille, il peut être très très , vraiment très sympa , mais autant être prévenu: qui postulera à l’adoption de Boulki ne devra pas l’adopter comme support émotionnel et l’embrasser d’emblée sur la truffe, les bras autour de son cou, persuadé que la rencontre était inscrite dans le ciel astral. Il faudra séduire Boulki.

Boulki: «  Et pour me séduire rien de tel que les balades. J’me laisse facilement passer le harnais et la laisse passque je suis habitué à cette manœuvre, j’connais..

Pis  au Chowpôle j’ai découvert les friandises, et j’aime bien. Les zoreilles de porc, les filets de poulet séchés, la panse de bœuf…. pis les zoreilles de lapin aussi. J’ai bien compris que c’est pour obtenir mon consentement aux manipulations, changer de pièce, rentrer ou sortir et tout ça…. mais pour une oreille de lapin, j’consens à tout… »

En 1 mois au Chowpôle, Boulki a super bien évolué.  Entre la première rencontre avec le veto pour la castration  et la primo et la rencontre d’aujourd’hui  pour le rappel des vaccins, ce n’est plus le même chien. Tranquille, apaisé le Bouboulle!

Peut être aussi parce que, grâce au Librela nous avons soulagé ses douleurs dues à un bec de perroquet…

On voit nettement le bec de perroquet. Pas de dysplasie des hanches notable.

Et une surprise de taille:

Boulki s’est fait tirer dessus: on voit le plomb sur la queue

Boulki: « J’vois  que t’as pas écrit que qui veut m’adopter doit pas envisager de rationner mes croquettes. J’ai bon appétit, j’mange deux fois par jours. Croquettes de bonne qualité et pâtée. C’est bon pour mon poil que j’avais toujours eu rêche comme un balai de paille. Maintenant je sens bien qu’il est plus souple. Et qu’il repousse aux endroits que m’avait sciés ce fichu harnais qu’on ma laissé durant des mois dans ma vie d’avant….

Au bout de 3 semaines de cohabitation nous avons entamé les brossages. Pas fan le Boulkiès! peur d’avoir mal. D’abord les endroits que tous les chiens aiment, en général, le poitrail, les épaules… Puis la tête. 5 mn par-ci, 5 mn par là…puis doucement sur le dos, puis les fesses. Maintenant Boulki se couche sur le flanc pour le brossage. On fait l’autre côté lorsqu’il veut bien. Ne pas le lasser, rester sur une note positive. C’est le secret de toute éducation positive.

Boulki: « Oui, c’est bien ce que tu écris, j’me r’connais bien… faut pas m’manquer de respect. Si on m’aime, ch’uis prêt à aimer aussi.
Par contre t’as pas dit que les chats, c’est pas ma tasse de thé…. Pis les chiens, j’ saurais pas trop dire… j’aime pas les mâles entiers, ça c’est sûr, j’pouvais pas piffer Olulu
pourtant sympa. Avec Lowen et Gaston, ça va. Avec les filles du Chowpôle ça se passe bien. Pourquoi j’ai pas aimé Féline, j’sais pas…. P’être que j’étais déboussolé par la perte de tous mes repères? Enfin, si y’a pas de chien dans ma nouvelle famille, ça me dérange pas. J’ai jamais vécu avec jusque là….

Voilà faite la description de Boulki, un beau chow chow, au physique et au moral. Une maison avec terrain sans chat, avec une ou deux  promenades journalières, un ou des humains présents, pas de chats le satisferait pleinement.

Boulki: « Pis aussi des injections de Librela pour que je profite des promenades, des chondro-protecteurs, des friandises et des jouets… Vos CV, c’est par ici! » Ch’uis très sélectif. »

Lili, rebaptisé Barbouille, et Lulu

19 décembre:

« Boubouille va bien ! Il a toujours son injection de Librela tous les mois, le Cortotic le week-end pour éviter les otites, le Fradexam et la Cyclosporine tous les jours pour qu’il garde le plus longtemps possible sa vue. Depuis fin avril, il n’a refait qu’une crise de convulsions et encore une fois, je suis persuadée que c’est en lien avec le stress. Nous sommes partis en week-end à l’étranger 4 jours fin septembre et nous avons confié les 4 poilus à nos enfants qui sont venus habiter à la maison. Ils étaient pourtant très câlinés mais le 3ème jour, Boubouille a fait une crise. Mon véto pense que tant que le chien ne fait pas plus de 2 crises par mois, il n’y a pas d’intérêt à rechercher et traiter. On en est loin. Boubouille reste un petit loulou heureux d’être dans une maison. Il sort au minimum et il faut vraiment le motiver pour qu’il aille faire ses besoins dans le jardin. Je fais une mini balade avec lui tous les 2 jours mais il hyper têtu et à chaque fois, il se couche sur le trottoir pour observer la rue et les gens et refuse de se lever tant qu’il n’a pas eu un bonbon. Puis il n’avance qu’avec les bonbons. Ce n’est pas de la fatigue, c’est vraiment de l’intelligence couplée à de la gourmandise. Il est vraiment hyper malin. Un petit chien incroyable qui, en arrivant à la maison après sa promenade, fait des bonds et la course sur la terrasse, mord les cuisses d’Iméga et de Lulu puis rentre vite fait à la maison parce c’est ça qu’il aime : sa maison !
Lulu, de son côté, ne s’occupe plus trop de son copain Boubouille mais il est resté d’une douceur incroyable avec lui. Maintenant, il est plus souvent avec sa copine Iméga.
Lulu est toujours le chien le plus gentil de la terre mais il restera certainement très anxieux. La veille de notre départ en week-end, il avait senti quelque chose. Pourtant aucune valise n’était sortie… Il est monté au 1er étage alors qu’il ne le fait jamais et il a commencé à bouder la nourriture. Les deux jours suivants, il n’a rien mangé. Ma fille a tout essayé (boite, jambon, viande) en lui donnant à la main (il adore manger dans ma main) mais il avait peur. Il a repris un peu de nourriture le 3ème jour. Quand nous sommes rentrés, nous avons eu le droit à une fête incroyable. Même Iméga s’est laissée aller à la joie collective.
Contrairement à Barbouille, il adore être dehors, même sous la pluie. Il rentre et sort par la chatière et moi je nettoie Cela l’inquiète énormément quand on ferme la chatière donc tant pis pour le carrelage.
Voilà, vous aviez raison, ils sont merveilleux. Ça n’a pas été une adoption aussi facile et évidente que les autres. On a eu des doutes pendant plusieurs semaines. Nous avons cru que le handicap de Boubouille était incompatible avec notre vie d’actifs, que le jardin n’était pas adapté et surtout que nous n’allions pas réussir à être heureux en voyant ce pauvre loulou qui avait peur de sortir, se cogner partout dans la maison. On a eu peur de ne pas pouvoir l’emmener en vacances, de ne pas lui donner l’indépendance offerte aux autres par la chatière et on a eu peur de sa santé fragile…  On était certainement affectés aussi par la perte très récente de notre Ishka, et par l’opération de la chaine mammaire d’Iméga deux mois avant…  Quand je pense que j’ai appelé l’asso pour dire qu’on était pas la bonne famille pour Boubouille et qu’il fallait envisager une autre solution pour lui, je ne suis pas très fière de moi.  Merci d’avoir répondu et de nous avoir donné des pistes pour l’aider à s’adapter avant d’envisager une autre solution pour lui. Barbouille ne demandait pas grand-chose en fait : un tapis, une vie douce de pantouflard dans une maison chauffée, des câlins, des caresses, des réponses à ses chouinements (il adore discuter), de bonnes gamelles et des bonbons… Bien avant l’opération miraculeuse qui lui a redonné la vue, Barbouille avait pris ses marques et sa place à la maison et dans nos cœurs.
Je remercie encore leur famille d’accueil qui les a récupérés après ces 7 ans de misère chez un éleveur.  Et Sophie, qui a dû travailler dur pour sociabiliser le beau Lulu, ses bons soins durant tout l’été 2023 et les deux périodes post opératoires de Barbouille qui ont dû être bien galères.  Et aussi  l’asso et toutes les personnes qui ont envoyé des dons pour que ses opérations des hanches soient financées et pour que ce pauvre loulou connaisse enfin une vraie vie sans souffrance loin des enclos de l’élevage. C’est pari réussi, ils sont heureux tous les deux et nous aussi !
 Je vous souhaite un joyeux Noël et d’excellentes fêtes de fin d’année au milieu de tous vos pensionnaires et rescapés…
Amicalement,
Stéphanie 

 

25 juillet:

Les vacances de Barbouille, Lulu et Imega.

 

3 mai:

Stéphanie et Thierry, en we du côté du Chowpôle: « On est très bien installés. Barbouille se plaît, Lulu stresse un tout petit peu et Imega attend que la pluie s’arrête. De vraies mini vacances.

C’était ce we, en gîte pour la balade. »

22 avril:

On retrouve Barbouille et Lulu dans leurs jeux de plein air.

 

28 février:

Stéphanie et Thierry: « Des petites nouvelles de notre Barbouille qui a vu le docteur Augsburger hier. Pas de problème de sécheresse. Les résultats sont très bons. Par contre, elle tient vraiment à réduire la densité de la kératite. 2 possibilités : la cryochirurgie (qu’elle préfère parce qu’elle est chirurgienne), mais qui lui semble moins adaptée à Barbouille puisqu’il faut anesthésie générale et le traitement pour lequel elle préfère opter parce que selon elle, nous avons l’air très très sérieux avec les traitements et que c’est un chien très facile à soigner. Donc notre Barbouille va recevoir chaque matin une goutte d’une préparation de cyclosporine à 1 % jusqu’en septembre et on continue le Fradexam 1 mois.
Par ailleurs, il est suivi par une assistante du véto pour un régime parce qu’il était monté à 37.5 kilos. Le changement de croquettes s’est super bien passé et il a le droit en plus à des haricots qu’il adore !
Il semble vraiment ne pas avoir faim et il a perdu 500 grammes en 3 semaines.Il n’aura jamais la même vie que les autres mais il respire le bonheur notre loulou. »

 

 

30 janvier:

Barbouille qui apprend la chatière et Lulu qui l’empêche. Une scène digne de Laurel et Hardy

22 janvier:

Barbouille et Lulu aux sports d’hiver.

Stéphanie et Thierry pensaient qu’ils ne pourraient pas prendre Barbouille pour leur traditionnelle semaine, que ça le perturberait trop. Et voilà

Stéphanie: « Lulu était un peu stressé pendant la route et en arrivant au chalet. On l’a laissé dormir avec nous et depuis aucun signe de stress. Il ne pense qu’à se balader. Premier sur les pistes ! Je n’ai jamais vu un chien aussi heureux à la neige.

Et pour Barbouille, on a creusé des tranchées dans le jardin pour qu’il accède aux arbres où il y a peu de neige. Il adore !

Quel bonheur de ne pas les avoir séparés « 

17 janvier:

Stéphanie: « Barbouille continue à s’éclater et maintenant il réclame sa petite balade quotidienne avec beaucoup de dynamisme. »

Avec Imega

8 janvier:

Maintenant Barbouille demande sa balade tous les soirs!

Les traces de l’opération sont de moins en moins visibles…

7 janvier 2024:

C’est qui ce petit clown haut comme 3 pommes et rond comme un ballon ?

C’est Lili rebaptisé Barbouille!

 

29 décembre:

« Lili a fait sa première vraie promenade aujourd’hui sur la plage de Fécamp et il était trop content de voir des gens et des chiens.
Et nous aussi, on était heureux de le voir comme ça 😉

Stéphanie »

22 décembre:

La convalescence de Lili se passe bien. Il semble vraiment heureux.

Le plus doux des regards et un poil qui repousse

12 décembre: 

Stéphanie et Thierry n’en reviennent pas de la différence de comportement de Lili! Eux qui n’envisageaient pas d’emmener Lili pour leur traditionnelle semaine de vacances aux sports d’hiver, semaine qu’ils imaginaient comme une épreuve pour lui, n’ imaginent plus du tout de le laisser chez lui.
Stéphanie: « On a fait un essai de promenade. Avant, il se couchait sur le trottoir et refusait d’avancer. Là, on a du l’arrêter. Il est allé faire ses besoins contre un mur. Il regarde partout, vient à la rencontre des gens qui arrivent à la maison. Et ce soir, je lui ai fait un bisou, comme d’habitude et il s’est couché sur le côté et a levé une patte vers moi… L’instant mignon qui met les larmes aux yeux. Et il est copain avec Imega qui ne grogne plus quand elle le voit arriver . Ce lifting change la vie de Lili, il change la vie de toute la famille! »

8 décembre:

Des bonnes nouvelles de Lili!

Stéphanie: « Petit contrôle chez mon véto ce matin et tout va bien pour Lili. Nous sommes épatés chaque jour par les progrès du loulou. Après, je ne sais pas trop si c’est uniquement le fait de voir, ou les anti inflammatoires qui l’aident aussi un peu, mais il est beaucoup plus actif. Il se promène dans le jardin, il va faire ses besoins près des arbres. Il est au milieu des 2 autres quand on rentre du travail, il nous suit partout… Et il regarde partout, c’est extraordinaire. J’ai même peur d’en parler tellement ça semble extraordinaire Et on ne lui a pas remis de collerette depuis lundi « 

4 décembre:

Lili se remet de son opération: lifting du front et des plis de joues. On n’a pas touché aux yeux.

Stéphanie dit qu’il a suivi son doigt des yeux.

Bon rétablissement gentil Lili.

20 novembre:

Aujourd’hui Lili avait rv avec un veto ophtalmo, sur Rouen, le Dr Augsburger de la clinique Vetoophtalmo.

Stéphanie: « Lili a été vu par 2 vétos dont le docteur Augsburger, qui trouve que les chows de Chow au Cœur sont vraiment adorables. (Elle vient d’opérer Patton, ndlr). Elle est vraiment douce, gentille et accessible et à l’issue de l’examen, elle avait une merveilleuse nouvelle : Lili n’est pas aveugle !
Elle propose de faire une grosse opération de chirurgie sur les plis au dessus des yeux. Elle a parlé du retrait d’un bandeau de peau de 6 cm environ. Actuellement, les plis recouvrent les yeux et provoquent mycoses (qui sont sûrement à l’origine des otites) et infections. Nous avons donc un traitement antibio de 15 jours, des soins spécifiques pour les mycoses et opération le 4 décembre.
Elle nous a prévenu qu’effectivement, ce sera assez impressionnant puisque rasage.
Elle a proposé aussi de profiter de l’opération pour lui amener un produit pour nettoyer parfaitement les oreilles.

Peut être que bientôt, notre Lili ne se cognera plus la tête partout

Sinon Lili aime toujours autant la maison et s’il refuse de demander la porte pour sortir, il sait tout à fait la trouver pour rentrer
La pergola à été installée mais il ne voit absolument pas pourquoi il irait dehors.

Lulu a eu son vaccin contre la toux du chenil pour aller au club canin mais la séance de samedi a été annulée pour mauvais temps. On continue à le promener chaque jour mais c’est très sportif et stressant par moment car il devient fou quand il entend un chien aboyer en promenade ou quand un chien le regarde. Si le chien passe en toute indifférence, ça peut le faire sinon c’est horrible. A la maison, même avec d’autres chiens en visite, il est tout à fait sociable.
Sinon, hors contexte promenade, c’est le plus gentil et adorable chow chow qu’on ait jamais eu. Il n’a plus peur de rien.
 »

Octobre 2023

Nous avions laissé Lulu et Lili chez Sophie, Lulu accompagnant moralement Lili pour ses grosses opérations de l’exérèse des têtes fémorales.
Que s’est-il passé durant tout ce mois de septembre durant lequel nous n’avons pas publié de nouvelles?
Eh bien Lili s’est remis de ses opérations.

Lulu a démontré sa compatibilité chat.

Sophie a découvert que le vrai soutien moral, c’est Lili, une référence pour Lulu alors que le piètre état de santé de Lili laissait supposer l’ inverse…

Lulu s’est fait beau, Un mois de septembre tranquille en somme….

 

Loin de là, Stéphanie et Thierry, des adoptants que nous connaissons depuis longtemps, attendaient patiemment que Lili se remette de ses opérations pour adopter Lulu.
Seulement Lulu.
Déjà parents d’ Iméga et d’ Ischka, ils ne se voyaient pas avec 4 chows. Trop compliqué pour les balades quotidiennes. Trop compliqué pour les vacances  et surtout le transport.
C’est compréhensible et, connaissant bien leur générosité de cœur, nous n’avons même pas tenté de leur proposer Lili. Nous savions que parmi nous, le premier cercle, d’autres personnes de cœur étaient prêtes à l’adopter. Et nous avons tous nos limites, inutile de leur demander de repousser les leurs, ils ont déjà donné énormément à nos protégés les plus âgés, ceux dont personne n’aurait voulu, Nounours, Gaïko
Leur décision était juste triste pour les deux loulous, jamais séparés depuis leur naissance mais nous espérions que d’autres découvertes, d’autres chowpains, d’autres distractions leur ferait oublier leur ami de 8 ans…

Lulu et Lili chez Sophie

 

Et puis les semaines ont passé.
Le 15 août ce sont Stéphanie et Thierry qui ont récupéré les deux chows d’une autre association que la notre, arrivés de Chine  et en transit pour l’Angleterre. Enorme émotion devant ces deux chows perdus qui cherchaient le réconfort l un avec l’autre.
Ce beau moment n’a certainement pas été étranger à leur décision finale d’adopter Lili en même temps que Lulu…. Rien n’arrive par hasard….

Et puis il y a eu le décès d’ Ischka, prévu par le vétérinaire car Ischka était très malade mais dont ils espéraient que l’échéance ne serait pas si rapide, comme on l’espère tous….

Alors un jour Stéphanie nous a écrit que c’était décidé, ils n’avaient pas le cœur de séparer Lulu de Lili, Lili de Lulu.
Restait à fixer la date de l’adoption.
Ce fut un soir en septembre que Stéphanie, Thierry, Lulu et Lili se sont  découverts…

Pour l’occasion Lili et Lulu s’étaient arrêtés à Angers, pour se refaire une beauté et faire belle impression à Iméga.

Malgré tout le soin mis par Caroline pour ne pas fatiguer Lili, fraichement opéré de sa deuxième articulation, 2 h de toilettage ont certainement bien brassé notre beau convalescent qui n’avait plus envie de bouger… Du Chowpôle il ne gardera comme souvenir que le coin de pelouse où il a dormi…

Les lendemains de l’adoption seront compliqués pour Stéphanie et Thierry, pleins de doutes sur leur capacité à rendre heureux un chow aussi handicapé que Lili, encore douloureux de ses opérations et totalement aveugle.
Lili ne bougeait pas dans cet environnement inconnu.
Stéphanie et Thierry se disaient qu’il n’arriverait pas à utiliser la chatière pour être autonome en journée, qu’ il ne saurait jamais prendre la rampe qui facilite l’accès au terrain depuis le pavillon  surélevé de quelques marches…

…. qu’il ne saurait jamais distinguer le dedans du dehors et qu’il ferait toujours pipi à l intérieur….
Doutes et panique.
Crainte d’avoir sous évalué le cas Lili, crainte surtout de ne pas être en mesure de lui apporter toute l’assistance dont ils croyaient que Lili aurait besoin. Crainte de n’ être pas ceux qui sauraient ou pourraient le rendre heureux.
Mais nous nous savions que c’était juste une question de temps pour que Lili retrouve sa joie de vivre…
Le temps qu’il souffre moins de ses pattes pour se remettre à jouer…

Le temps qu’il prenne ses repères pour se débrouiller avec la rampe d’accès de façon à être autonome (aux dernières nouvelles, l’utilisation de la rampe est acquise) …. Même la chatière il arrivera à la passer, nous en sommes certains. Lili n’est pas notre premier chow entièrement aveugle et ils nous ont tous bluffé avec leur grande capacité à donner le change dans un milieu connu et même inconnu, comme Dolly dans les rues de Paris…

Chère Dolly…

Côté Lulu , son arrivée chez Imega a été une évidence.
Plus aucune difficulté pour ce beau chow à en entrer dans une maison ou se promener en laisse. Lulu a changé du tout au tout en quelques mois.
Des jeux, toujours des jeux pour Lulu…

Chez Sophie il a appris le jeu de « chienfou », il tient le rôle à la perfection!

Ch’uis l’chien fou!

Iméga aussi à retrouvé la joie de vivre avec l’arrivée de Lili et Lulu…

On peut désormais l’écrire: ce fut un soir en septembre …. qu’ eu lieu au Chowpôle le début d’une belle histoire d’amour…

Bôo

8 décembre:

Bôo nous montre son spot préféré!

21 novembre:

Caroline: « Petit coucou de Bôo à la promenade de ce matin, épuisé après avoir joué comme un fou (à savoir 5 min max à courir dans tous les sens, après la batterie est vide 😄😄). »

Octobre 2023

Une fois n’est pas coutume, c’est à Caroline, l’adoptante de Bôo que nous laissons le soin de raconter sa démarche d’adoption.
Parce que ses interrogations suite au décès de son Chamalow tant aimé sont aussi les vôtres, son questionnement est le même que celui que nous entendons plusieurs fois par mois lorsque vous perdez votre chow tant aimé.
Et toujours nous répondons qu’une relation ne s’arrête pas à la race, à la couleur ou au sexe: chaque chow est un individu unique et la relation que vous établirez avec lui se construira au fil du temps et sera unique elle aussi. N’ayez pas peur d’aimer.

Laissons Caroline raconter:

« On n’imagine pas l’amour fou que l’on peut ressentir pour son chien avant d’en avoir un.
On n’imagine pas non plus la douleur que l’on ressent lorsqu’on le perd. Le bruit assourdissant de son absence : du cliquetis de ses pas qu’on n’entend plus à travers la maison, de sa frimousse qui n’apparaît plus sous la table ou au seuil de la porte, de ses ronflements qui ne nous bercent plus, des
caresses qu’il n’accueille plus, des rires qu’il ne suscite plus.
Mais un jour, le chagrin est moins vif et se voit supplanté par les souvenirs heureux, et le manque nous pousse à recommencer l’aventure.

Les vacances avec Chamalow

26 août 2023, un an et demi après la mort de Chamalow, nous voilà donc prêts et nous recontactons Sylvie – car il était évident que si deuxième chien il y avait, ce serait à nouveau un chow-chow, et à
nouveau via Chow-au-cœur.
28 août, tout va très vite, Sylvie a déjà un Chow à nous proposer. Nous sommes frémissants, exaltés, euphoriques, et les sourires sont bien accrochés. Tout comme la première fois. On discute prénoms, on prépare notre fille, on imagine ce nouveau membre de la famille ce que sera le futur avec lui, comme on le ferait avec un nouveau-né.
29 août, Sylvie nous raconte l’histoire de Boo : un chien qui a eu la chance de ne pas être maltraité ni négligé. Son maître a divorcé, il s’en occupe seul et son travail prenant l’empêche d’être suffisamment présent. Par amour, il a pris la décision difficile de s’en séparer pour lui offrir une
meilleure vie. Boo a 3 ans, en parfaite santé, Boo connait la vie de famille avec des enfants en bas âge, Boo connaît la ville et la vie en rez-de-jardin, Boo est sociable avec les humains comme avec les chiens.
Bon sang, Boo n’a pas le moindre défaut.
Nous recevons sa photo. 

Bôo

Objectivement, Boo est un chow-chow sublime, de ceux que probablement tout le monde s’arrache. Un Chow très instagrammable, qui a d’ailleurs son propre compte.
Mais les sourires s’effritent, car il a bien un petit défaut : il est identique à Chamalow.

Chamalow

Ce ne sont que des photos. Ce n’est qu’un physique. Mais tout à coup la blessure que l’on pensait cicatrisée se réouvre, le cœur tout froissé que l’on était prêt à rouvrir se referme brutalement :
Chamalow était notre grand amour de Chow et nous ne voulons pas d’une pâle copie, qui serait forcément “moins bien”, que l’on aimerait forcément moins. Tout se mélange dans un grand bazar irrationnel et contradictoire, navigant entre la peur de ne pas arriver à aimer suffisamment ce nouveau chien, et la peur de l’aimer trop et trahir Cham ; entre la peur qu’ ils soient trop semblables, que la comparaison soit permanente, et la peur que ses différences nous conduisent à l’aimer moins.
Je panique, je dis à Sylvie :  » confiez-nous n’importe quel autre Chow, un Chow moins parfait mais moins semblable.« 
Et je culpabilise: ce n’est pas la famille et la réaction que mérite ce Chow parfait : « donnez-lui une famille qui saura mieux l’aimer.« 
Sylvie nous rassure autant qu’elle peut, nous demande de lui faire confiance, nous demande juste d’essayer, car, dit-elle, tous les Chows sont différents, on ne peut pas se faire une idée sur de simples photos, et que parmi tous les Chows elle est persuadée que c’est Boo qui est fait pour nous.
A ce moment-là nous acceptons de l’accueillir en tant que famille d’accueil, mais nous ne sommes pas du tout convaincus qu’il restera.

Et puis.
3 septembre. Une grosse boule de poils blanche descend en trombe de la voiture sur l’aire d’autoroute, tout heureux et pas apeuré le moins du monde. Les sourires se raccrochent. Qu’il est “Boo” !
Les yeux de mon mari brillent : c’est le coup de foudre.

Quelques secondes plus tard il vient nous renifler, quelques minutes plus tard il se laisse caresser par tous les trois : non, ce n’est définitivement pas Cham.
Je reste sur mes gardes, mais je sens déjà que quelque chose vacille et je

ne suis plus si sûre que cette histoire se terminera de sitôt.

25 septembre.
Boo a été une évidence.
Tout est si facile.
Du jour au lendemain, nous revoilà avec un nouveau compagnon de vie qui dort paisiblement au pied de notre lit, partage joyeusement nos repas, nous léchouille au réveil, et remue la queue dès qu’il nous aperçoit. Le même bonheur, avec un chien pourtant très différent :
Boo fait le pied de grue dès 7h pour la promenade ; Chamalow était beaucoup moins demandeur.
Boo tire pour aller jouer avec les autres chiens ; Chamalow tirait pour s’éloigner des sources de bruit.
Boo n’aime pas être brossé, Chamalow si ; mais Boo accepte le toiletteur alors que Cham refusait.
Boo nous léchouille pour nous montrer son affection ; Chamalow se jetait entre nos jambes.
Boo aime se reposer dans le jardin ; Chamalow restait toujours près de nous, mais aucun des deux n’aime être seul à la maison.
Boo aime les dentastix, le beurre et les yaourts tout comme Cham, mais il raffole des biscuits pour chien que Cham détestait, et il refuse la boîte de lardons que Cham adorait lécher.
Et cætera…
Nous apprenons à connaître Boo, son individualité, ses préférences, les nuances de son caractère.

Nous découvrons ce que c’est d’avoir un chien parfaitement bien dans ses pattes. Un chien qui sort volontiers se promener, qui reste tranquille près d’une tractopelle en action ou au milieu d’une aire de jeux pour enfants, qui renifle les passants avec intérêt, qui joue avec les autres chiens en balade sans jamais montrer le moindre signe d’hostilité, qui a chaque jour ses quarts d’heures de folie où il court dans tous les sens, qui se laisse caresser par notre fille sans que l’on craigne le moins du monde sa réaction.

Boo est tombé dans notre famille sans faire de vagues, mais en nous immergeant à nouveau dans ce grand bonheur que connaissent ceux qui ont la chance d’avoir un chien.

Il ne bouleverse rien, mais vient radoucir notre quotidien en y réinstillant une présence affectueuse et (déjà) fidèle, des instants-papouilles, des balades ritualisées, et des rires éclatants.

Surtout, il n’efface en rien Chamalow, mais vient au contraire faire résonner nos souvenirs, tout en en créant d’autres qui ne sont ni mieux, ni moins bien, mais juste tout aussi précieux.
Ainsi, la suite de l’histoire est tout aussi évidente et les questions ou les inquiétudes s’envolent, ne nous laissant plus que cette certitude : Boo est un amour, une perle, et désormais c’est notre chien. »

Au revoir Gao…

3 janvier 2024:

Après 3 mois de soins et d’amour auxquels le pauvre Gao n’avait pas été habitué dans sa triste vie, Sandrine s’est résolue à le laisser partir pour lui éviter d’ultimes souffrances. Au revoir Gao.

Sandrine: « Mon pauvre chien.
Mon GAO, mon grand garçon.
Je faisais sa connaissance le 1 octobre 2023 pour démarrer 3 mois de vie commune.
Mon petit GAO a tiré sa révérence le 1 janvier 2024. Il n’aura jamais 13 ans en mars.
Le lendemain de son arrivée j’ai cru qu’il était mort. Depuis, cet acharnement à prendre soin de lui ne m’a pas quittée.
Le relever, le guider, le rassurer, le nourrir, le relever encore.
Cet équilibre qu’il a perdu peu à peu.
Ses forces qui faiblissaient.
Les soins de nursing.
Les soins palliatifs.
Les soins de confort.
Sa confiance. Sa queue qu’il remuait seulement quand je lui parlais et le cajolais.
Je sais que GAO a été très entouré par ses parrains et ses marraines. Qu’il a été très aimé.
Ce soir je pleure mon GAO, je pleure ces 3 mois que j’aurais voulu être des années.
Je pleure les longues années où il a souffert de la négligence criminelle d’autres humains.
Je pleure la détresse de tant de chowchows à l’heure où j’écris ces lignes.
GAO m’a donné sa confiance. Je lui ai apporté de la douceur, de la chaleur, de la propreté, du confort
Mon GAO, je t’aime et je t’aimerai toujours.
Il m’a appris que je suis capable de prendre soin d’un chowchow en fin de vie .
Que rien ne m’arrêtera jamais pour prendre soin des plus nécessiteux d’entre eux.
Qu’il parte tranquille, notre GAO. Personne ici ne l’oubliera jamais.

21 décembre:

Gao chez le veto

Dominique et Jean-Pierre, à qui nos chows doivent tant ont décidé de parrainer Gao.

 

23 novembre:

Sandrine « Quelques nouvelles de GAO. Depuis que nous l’avons recueilli, nous avons remarqué des écoulements à une oreille.
Il s’agissait d’otites, soignées avec de bons résultats.

Et pourtant des écoulements de pus étaient toujours visibles à la base de son oreille droite Un traitement par antibiotiques devait en venir à bout.

Au bout de 10 jours, GAO s’est blessé à une patte et a beaucoup saigné. On ne s’est pas inquiétés outre mesure car on sait que les blessures aux ongles ou aux coussinets saignent énormément.
Mais durant 2 jours, par intermittence, GAO saignait abondamment.

La consultation vétérinaire a dû se faire sous anesthésie générale.
Eh oui, GAO n’est pas autant conciliant et manipulable que sa tonte du lendemain de son arrivée pouvait le laisser croire. Je crois que s’il s’est laissé gentiment tondre, c’est qu’il était au bout du rouleau, maintenant il est moins placide, c’est bien en un sens.

L’anesthésie a été l’occasion d’un check-up:
– Les ulcères aux yeux sont guéris !!!

– Les otites ont disparu.!!!
– GAO s’est coupé un ongle de lui-même, et les saignements sont la conséquence de micro-chocs sur cet ongle, par exemple en passant le pas des portes.
– Un abcès est bien installé à la base de l’oreille droite. Comme il était encore sous antibiotiques, il a été préconisé de poursuivre le traitement.
– GAO s’est réveillé, en pleine forme, ce qui est bon signe car vous pensez bien que les risques anesthésiques sont d’autant plus important à 12 ans et demi passé!
À l’issue du traitement, pas d’amélioration de l’abcès, ou si peu, on poursuit de quelques jours….
Échec.

Lorsque  GAO secoue sa tête, on entend nettement un bruit de liquide.
Conseil pris auprès du vétérinaire : faire un prélèvement de l’écoulement avec un goupillon fourni par la clinique vétérinaire.
Il est convenu que je le fasse moi-même pour éviter de le stresser et empêcher le prélèvement. Ce fût une réussite, même si j’ai douté, jusqu’à l’annonce des résultats, d’avoir prélevé des germes.

Aujourd’hui, le vétérinaire a reçu les résultats d’analyses. Il y a 2 germes dans l’écouvillon : Proteus mirabilis et Staphylococcus pseudo intermedius. L’antibiogramme est désespérant, tant il y a de résistances. Ils sont sensibles à très peu d’antibiotiques dont certains n’existent pas ou ne peuvent être administrés à des chiens.

Seul l’ équivalent de l’Ophtalon (antibiotique pour les yeux, donc vendu en petites doses) pour les infections de la peau est sensible. Il faut déposer de la crème sur l’abcès matin et soir.
Il faudrait dans l’idéal faire 2 bain par semaine à la chlorexiidine. Car la peau est probablement infectée, en entier. Mais c’est impossible, Gao est devenu trop réactif,  je suis donc repartie avec de la mousse Douxo pyo à la chlorexidine. Il faut mettre de la mousse sur les abcès et sur le plus possible de la surface de la peau, masser….., cela 2 fois par semaine.

Ce soir, je viens de découvrir un nouvel abcès à la base de l’oreille gauche…..
Un jour, un autre abcès a éclaté, dont je n’avais absolument pas perçu l’existence malgré les poils courts.
Je vais bien sûr faire de mon mieux et composer avec la patience limitée de GAO. Sans doute que je devrais prioriser les soins,pour ne pas le dégoûter.
J’étais bien persuadée qu’on trouverait le bon antibiotiques à donner dans les knakis qu’il aime tant. Je suis abattue ce soir.
Lui dort pourtant comme un bébé devant la cheminée.

Il faudrait aussi, pour ces soins locaux, maintenir un pelage court. Cela veut dire tondre encore….. Se laissera t il faire maintenant que son état général est meilleur?
Son appétit est excellent, il mange des croquettes humides, sèches et des friandises plusieurs fois dans la journée. Le matin il attend à côté de moi à la table son petit déjeuner favori : du pain.
Cela fait également 2 matins que je retrouve GAO au pied de mon lit au petit matin. Et ce n’est pas un hasard…. Il dort toute la journée dans la cuisine ou le salon. C’est touchant, vous pensez! Et sa petite queue qui remue à toute vitesse quand je rentre du travail….

Il n’est pas mon chien.
Il est aimé et soutenu par beaucoup, y compris de moi.
Et j’aimerais qu’il guérisse….. »

 

15 octobre: 15 jours après l’arrivée de Gao chez Sandrine et Joël il est temps de faire le point sur sa santé:

  • il a repéré les portes, qu’il passe avec mille précautions , tâtant de la patte pour être sûr qu’il y a un sol derrière le seuil. Il apprécie particulièrement la partie du terrain en pelouse; il ne cherche plus les coins un peu isolés comme les premiers jours.

  • Gao sait se repérer dans la maison mais manifestement, à ses déplacements hésitants, on comprend qu’il ne voit pas grand chose, il rase les murs et ne s’aventure pas seul dans le centre d’une pièce. Pour le moment, sa pièce préférée est la cuisine et il se couche sur un tapis, chose qu’il ne faisait pas.
  • Ses déplacements sont plus longs, il découvre et renifle. Mais ils sont toujours hésitants, les pattes ne sont pas assurées. Manque de muscle et de poids.
  • Demain il a rv chez le veto pour faire vérifier l’action des médicaments sur les yeux et les oreilles mais Sandrine trouve d’ores et déjà que les yeux et les oreilles sont moins pleins de pus. Et un nettoyage quotidien suffit contre plusieurs dans les débuts.
  • Gao mange bien et apprécie toutes les friandises que Sandrine lui a offert ou qui lui ont été envoyées.

A ce sujet, remercions les nombreuses personnes qui ont envoyé directement des manteaux, des alicaments (délicieuses boites reconstituantes Specific senior all breed, gélules Redonyl pour la repousse du poil) , des friandises ou de l’argent qui a servi et servira encore à l’achat de Flexadin, de croquettes spéciales senior, de Librela si demain le vétérinaire juge Gao en état de recevoir une injection, à une analyse d’urine, peut être à un rv dermato pour savoir comment traiter les petites croutes qui parsèment la peau de Gao,  etc…..

Vous avez été très nombreux à souhaiter aider Gao et ça nous fait chaud au cœur.

Remercions aussi Sandrine qui depuis 15 jours à passé des heures et des heures en nursing. Gao, lui, l’a remerciée il y a 3 jours en remuant la queue pour la toute première fois….

1 er octobre 2023

C’est avec l’arrivée de Gao, 12 ans, que commence notre mois d’ octobre.
Gao, nous sommes allées le chercher à Paris, sollicités par sa propriétaire car son père, en charge de Gao depuis 4 ans n’était pas/plus en mesure de s’en occuper. De son propre aveu, elle a retrouvé Gao dans un état épouvantable.

De fait, la réalité dépasse tout ce qu’elle a pu nous en dire….

Gao est en FA chez Sandrine car il est hors de question de lui proposer une vie en enclos, la liberté, il n’en a que faire car son corps n’est que misère: ses poils l’empêchent presque totalement de se déplacer, il a des otites, des ulcères aux yeux. Et peut être découvrirons-nous encore d’autres pathologies au fil des semaines qui viennent….

Les soins sur Gao ne couteront pas des milliers d’euros car à son âge on ne fera pas de lourdes opérations, juste des soins minimum pour lui apporter un maximum de confort mais manifestement nombre d’entre vous seraient heureux de participer à la remise en santé de ce gentil loulou en contribuant  financièrement  aux frais veto et de toilettage.

PARRAINER GAO est donc possible et vous trouverez ci-dessous la première facture suite à la visite veto du 2 octobre.

Facture Gao

In live: actuellement, 03 10 23 à 19h (après la journée de travail de Sandrine et de  Marion toiletteuse à Civray, QUI OFFRE LE TOILETTAGE) Gao est entrain de se faire tondre. Nous sommes sans mots. Même la nourriture manquait à ce pauvre chow chow…. « Il a fini le sac hier….. » nous a-t-il été dit pour expliquer l’absence de…. de tout.

1h30 plus tard, 2k200 de poils en moins.
Ce qui porte le poids de ce grand chow à 21 kg 700. Squelettique.

« Gao a été très sage et même de plus en plus participatif au fil de la tonte » nous dit Sandrine. « Je crois qu’il perçoit que sa vie de galère est finie »

A suivre…..

Poupée

9 novembre : 

On remercie également Poupée qui, malgré ses petites appréhensions envers les humains (eh oui, on reste un Chow Chow avant tout !), est venue elle aussi avec Nahitys comme ambassadrice de l’association lors de l’événement de vente de chouquettes à l’Hyper U de St Junien, ce samedi 9 novembre 2024.

Bravo à Poupée et merci à Sophie !

31 octobre:

Séance toilettage avec Nahitys...

3 août:

Séance toilettage pour Poupée.

La voilà toute belle.

24 février:

La cuisine de Sophie  a du succès!

Chuis pas grooosse

 

5 février:

Sophie: « Je viens de fignoler le toilettage d’hier car il restait quelques nœuds sur la tête, et comme Poupée paniquait on a pas insisté. Elle se laisse faire hein. Mais elle essaye de disparaître dans le mur

Ma patate aime tout le monde. »

29 janvier 2024:

Voici Poupée, toute belle sortant du toilettage

10 décembre:

Poupée a bien pris ses marques chez Sophie. Elle s’entend bien avec  Pantoufle, le matou de la maison.

 

2 Octobre 2023

Cette page sera une lettre d’amour à Baileys, puisque tout ce qui se passe avec Poupée, c’est grâce à elle.

Baileys, que j’ai adoptée en 2016, une des premières chiennes que j’ai accueillies pour l’association. Baileys, tout ce que je ne voulais pas comme chien, parce que… vivre avec un chien qui a un passé fait de traumatismes, c’est une gestion dont je ne me sentais pas capable. Et puis c’est elle qui a choisi, et la voir heureuse me rendait heureuse. Baileys était drôle, Baileys avait de l’humour, Baileys était aussi mal aimable et dangereuse. A l’asso, on savait tous qu’il ne fallait pas y mettre les doigts ou les pieds, on savait tous que face à un nouveau chien elle allait commencer par grogner, et qu’elle ferait ensuite sa meilleure danse du ventre pour jouer. On savait tous qu’elle avait une peur panique des bâtons, qu’elle n’aimait pas les chiennes non stérilisées ni les chows noirs. Baileys était attendrissante, quand elle montait sur le lit ou sur le canapé et qu’on sentait qu’elle était en paix. Une paix qu’elle méritait plus que tout autre après sa première vie lamentable.


Et Baileys est partie. Hier. Enfin à force de dire hier, c’est devenu la semaine dernière, puis le mois dernier. Puis ça a fait 6 mois, et maintenant bientôt 8. 8 mois, ce n’est pas le temps qu’il m’a fallu pour « faire mon deuil ». La maison n’a jamais désempli de chows, parce que le rythme des abandons ne faiblit jamais. A chacun, j’ai donné l’amour dont il avait besoin. Et avec chacun, je ressentais le manque de ma précieuse auxiliaire, Baileys. Baileys qui aurait pu les aider à se détendre, Baileys qui aurait pu leur montrer à quoi servent les machins en peluche dans la caisse à jouets.

je vais rester là, un peu loin, pour être sûre

Parce que ce n’est pas que moi qui suis famille d’accueil, Baileys était aussi chienne d’accueil, avec ses défauts, mais surtout avec sa joie de vivre qu’elle savait communiquer aux petits abandonnés.

ou un peu plus près, pas loin de Lulu

J’ai espéré qu’avec une de mes petites en accueil, le lien serait aussi évident qu’il était entre Baileys et moi. Et je me suis souvenue que ça n’existait pas, cette évidence, ce prétendu coup de foudre. Je n’avais pas eu le coup de foudre pour Baileys quand elle est arrivée à la maison. Elle puait, elle était crade, elle avait des puces et les dents dehors prêtes à croquer. Ce jour-là, j’étais surtout sûre de ne jamais l’aimer. Notre relation s’est construite sur le temps.
Plusieurs petites que j’ai accueillies ont conquis un bout de mon cœur en arrivant, je me disais « tiens et pourquoi pas celle-ci? c’est peut-être elle la parfaite chienne d’accueil? » et rapidement, le désenchantement, pas le bon comportement avec les chats, ou avec les congénères.

oui là c’est vraiment près, mais tu es gentille!

Et Poupée est arrivée, tondue, puante, tremblante de peur dès que je m’approchais d’elle.

Une chienne qui n’avait connu que le box dans sa 1ère vie. Je n’aurais pas parié un centime sur elle. Et finalement, elle s’est détendue avec les humains, même les petits enfants elle les aime, les chats aucun problème, mais surtout… Elle respecte ses congénères, mâles comme femelles. Elle n’insiste pas lourdement pour jouer, elle ne leur grogne pas dessus quand ils s’approchent. Et bien sûr, elle a intégré la règle n°1  de la maison, une règle écrite par Baileys: le canapé, c’est le meilleur dodo de la maison.

la règle n°2, c’est que je suis copilote

Evidement, Poupée a encore beaucoup de boulot pour devenir une chienne de famille.

Découvrir la ville, ses bruits, ne pas paniquer en présence d’humains inconnus. Mais les progrès se font petit à petit :  elle a appris la gourmandise, à sauter sur le canapé, à dormir en voiture, à revenir quand on l’appelle. Ce n’est rien, mais c’est tellement énorme en 1 mois de temps.

Bientôt, c’est elle qui apprendra aux autres tout ce qu’elle sait. J’espère juste qu’elle et ses copains de passage laisseront une petite place dans le canapé, et que Poupée ne se vantera pas trop fort d’avoir fait de moi son esclave dévouée.

tais-toi, esclave, et remplis les gamelles en silence

Poupée a été confiée aux mains expertes du Dr Hersan pour sa stérilisation et son opération des entropions.

Elle est maintenant prête à vivre sa plus belle vie.

Un avant après de son opération des entropions.

Baileys, je te remercie d’avoir été ma chienne de rêve, et d’avoir mis Poupée sur ma route. Ma vision des chiens a changé avec toi, et mon amour pour les chows a grandi. Avant je n’aimais que le mien, maintenant je les aime tous.

Poupée, je te promets de te rendre aussi heureuse que Baileys l’a été avec moi. Parce que te voir heureuse me rend heureuse aussi, et quand je te vois ronfler dans le canapé, je me dis que c’est un bon début. Le reste viendra avec le temps. Nous sommes une équipe.