Léa, intriguée par les volatiles d un jardin public.
Et ce soir épuisée.
2 janvier 2025:
« Léa s’est couchée tard la nuit du réveillon ! Elle récupère ! Bonne et heureuse année à vous ainsi qu’à toute l’équipe et de grosses caresses à vos protégés en souhaitant que 2025 leur apporte une famille…
Bises.
Maud »
29 décembre:
Lendemain de fête !!! Non, en fait c’est tous les jours le stress.
17 décembre:
Maud: « Aujourd’hui ma Léa surveillant son territoire ! Je crois qu’elle est heureuse avec nous, elle s’épanouit de jour en jour… Bonne soirée à vous tous et plein de caresses à vos petits protégés ! »
29 novembre:
Léa et un pote. Elle préfère nettement les chiens de sa taille aux petits chiens avec lesquels elle a beaucoup de mal à s entendre
19 novembre:
Léa découvre les plaisirs de la vie quotidienne.
Après la balade matinale, Léa est passée chez le coifftoutou maison.
9 novembre :
A peine 8 jours après son adoption, Nala et Maud sont venues passer toute la journée à la vente de chouquettes de l’Hyper U de St Junien. Nala a joué le jeu comme si de rien n’était ! Nous sommes tous épatés par son adaptation et les remercions chaleureusement.
Bravo Nala, tu peux être fière de toi !
Novembre 2024
Début octobre nous avions présenté Nala:
Nala avait tout de suite séduit Maud, une chowiste de longue date dont la chowchotte adorée l’avait quittée voici deux ans.
Pas d’autre chien et surtout pas de chat chez Maud, cela évite bien des questionnements sur les compatibilités.
De son côté Nala se révélait être la plus facile des chowchottes, absolument pas craintive, joyeuse, communicative, sociable avec ses congénères ce qui facilite toujours les balades, facile à soigner, facile à toiletter….
Très vite l’adoption de Nala par Maud est devenu une évidence, restait juste à la faire stériliser et en profiter pour opérer les entropions, car même si Nala ne fait pas partie des chows surtypés, elle avait de l’entropion sur les deux paupières…
Ce fut fait le 9 octobre.
Maud a attendu sagement que Nala récupère de ses opérations….
Et le 1er novembre le grand jour est arrivé, celui de la rencontre!
« Il faut aussi que Nala m’ accepte, un chow choisit celui avec lequel il va vivre » doutait un peu Maud…
Eh bien Nala a été d’accord!
Tout de suite Nala s’est couchée près de Maud, se laissant caresser, en confiance. Il n’est pas exclu qu’elle ait même fait une discrète léchouille sur la main….
Bavardages autour des chows, papiers… quelques heures plus tard Nala repartait avec Maud.
Les nouvelles n’ont pas tardé, et elles font toujours tant plaisir!
Maud: « Bien arrivées à 20 h sans aucun problème. Pas un souffle à l’arrière un amour… La minette a fait le tour du propriétaire, a visité toute la maison, elle me suit partout.. Je lui ai présenté son lit éventuel pour la nuit… Apparemment préfère se coucher à même le plancher au pied du lit,c’est elle qui choisit… Elle a de l’eau et des croquettes à disposition mais ne semble pas affamée… Un peu de stress sans doute.. Ne forçons pas les choses! »
Connaissant la miss nous ne sommes pas très inquiets sur sa persistance à dormir sur le plancher.
En effet….
La nourriture est un peu plus compliquée, au Chowpôle l’entrainement des autres convives était pour beaucoup dans l’appétit relatif de Nala. Mais les petits plats préparés par Maud ont eu raison du manque d’entrain de Léa….
Oui, il n’y a plus de Nala 5, désormais c’est Léa. Chouette! nous n’avons pas encore eu de Léa!
Maud: « Ce matin du réveil 7h30 (elle est venue me dire bonjour avec des bisous !) et sortie dans le jardin où elle est actuellement, elle hume l’air , Léa a l’air de se plaire dans sa nouvelle maison avec ses humains «
En fait Nala se plait partout du moment qu’elle y est avec ceux qui l’aiment déjà, que ce soit en forêt pour la cueillette des champignons ou au bureau où elle accompagne ses deux pattes.
L’adoption de Léa est tellement une évidence que Maud n’en revient pas, elle « ne croyait pas ça possible » nous dit-elle.
Léa, elle, dit « Merci de m’avoir abandonnée! »
Comme tant d’autres.
« Voici la princesse devenue notre princesse chez la toiletteuse lundi et veillant ma petite-fille aujourd’hui. Elle ne cherche pas de contact avec Khatun et Titus mais me semble heureuse et bien adaptée à sa nouvelle vie. Merci de me l’avoir confiée.
Brigitte »
17 décembre:
Quelques photos de la Princesse, parfaite chez la toiletteuse…
et à son emplacement préféré.
Très affectueuse envers ma fille et moi mais très fille unique dans son comportement avec Khatun
14 novembre :
Meïko et sa soeur.
11 novembre 2024 :
« Merci a nouveau Sylvie de m’avoir confie Meiko. Sur cette photo chacun surveille la cuisson du riz au poulet, leur menu de la soirée ! Elle va bien, cherche les câlins. Nous irons consulter le vétérinaire car j’ai l’impression qu’elle se couche en promenade quand sa patte avant gauche la gêne ou est douloureuse. A bientôt, Brigitte »
Novembre 2024
Lorsque nous avons créé Chow au Coeur, nous, les amoureuses inconditionnelles des chows, nous pensions que tous les loulous avaient la chance d’avoir des humains aimants comme les nôtres, et que nous n’aurions à nous occuper que de cas isolés, de rares cas, très tristes , où les humains devraient se séparer de leur chien bien aimé parce qu’eux mêmes étaient rattrapés par la maladie et que se séparer de leur chien était juste la seule solution pour lui, pour lui donner la chance d’être aimé encore.
Mais autant dire que ce motif d’abandon nous arrive rarement…
Tel fut pourtant le cas avec Méïko, petite chowchowtte de 8 ans, dotée de toutes les qualités par les fées qui s’étaient penchées sur son berceau. Méïko est belle, Méïko est intelligente, Méïko a vécu sa vie auprès d’une dame qui a fait d’elle sa princesse adorée… hélas la méchante féé était là elle aussi et veillait: « Méïko! tu devras vivre une épreuve cruelle, tu seras séparée de ta maman que tu aimes, tu perdras tous tes repères dans ta 8 ième année! Ha! ha! ha! »
C’était au lac du Der et bien des gens ont pleuré…
Le soir même , co-voiturée par Sandrine, Méïko s’est retrouvée au chowpôle…..
Heureusement il y a aussi des moments plus calmes…
Pour la première nuit, Sandrine a tenu à garder Méïko avec elle dans sa chambre, pour que cette dernière ne se sente pas trop isolée dans cette atmosphère canine… et elle ainsi pu noter que la princesse a dormi d’une traite!
Rapidement nous nous sommes demandé s’il ne faudrait pas faire opérer Méïko des entropions, bien que l’idée ne nous ait pas du tout emballées car Méiko venait à peine d’être stérilisée chez sa maman, de façon à de lui éviter le stress de l’abandon ET le stress opératoire et post-opératoire en sus…
En cas de doutes nous nous référons toujours au Dr Hersan, car nous sommes avec elle en parfaite confiance, sachant qu’elle n’opèrera qu’ à bon escient et que le post op sera géré au mieux si l opération s’avère necessaire.
Mais elle est à Cognac, voilà donc Méïko partie avec Sandrine….
Le verdict du Dr Hersan est sans appel: inutile d’opérer Méïko des entropions, selon elle ce sont les gros plis des joues qui empêchent les larmes de s’écouler normalement et Méïko ne souffre pas du tout des yeux. Ouf!
Cette bonne nouvelle vaut bien une séance de toilettage!
Très sage Méïko, très habituée à l’excercice, confiante, une vraie princesse, choyée dans sa première vie comme on rêverait que tous nos protégés l’aient été, et pas seulement lorsqu’ils étaient des chiots mignons….
Chez Sandrine il y a des balades chaque soir, et les balades, ça met en joie! Allez, on va montrer au monde notre beau brushing!
Clairement, on ne croit pas que Méïko ait été trop déstabilisée par les évènements qu’elle a été amenée à vivre car étant parfaitement sociabilisée elle n’a rien découvert, ni les gens, ni les chiens, ni le toilettage, ni les promenades, ni la salle d’attente du veto, ni la voiture. Probablement qu’elle s’est demandé où était sa maman mais elle a pris les choses comme elle venaient, et sans jamais manquer d’appétit….
Mais ce n’est pas parce que tout se passait bien en FA qu’il ne fallait pas trouver une famille définitive à la charmante Méïko.
Quelques semaines après son arrivée parmi nous Méïko est donc allée à la rencontre de sa famille pour la vie:
Une autre fifille, Katun, elle aussi fruit d’une adoption à l’époque où Brigitte, leur maman à toutes les deux, vivait dans un pays lointain, au Canada. Katun avait été laissée seule dans une maison lorsque sa famille avait déménagé. Au bout de quelques semaines les voisins avaient alerté un refuge qui l’avait recueillie. Depuis Katun a oublié de chasser les écureuils et les hérissons pour se nourrir…
Titus, un Berger Allemand de 14 ans qui a accueilli Méïko avec beaucoup de bienveillance….
Une soeur à deux pattes, très enthousiasmée par cette adoption car Méïko ressemble énormément à la première chow de la famille, celle qui a accompagné son enfance et son adolescence…
Pour parler de cette adoption laissons la parole à Brigitte: « Méïko est une chowchotte adorable, qui s’est tout de suite adaptée à moi et aux autres loulous. Avec Katun, elles ne sont pas encore copines, c’est normal, elles ont chacune leur âge et leur vécu mais l’entente est cordiale, aucun grognement, aucun mauvais regard. Nous faisons des promenades séparées car les deux filles ne sont pas sur le même rythme; lorsque Méïko en a assez elle se couche et j’attends …. j’ai donc raccourci les promenades pour elle. Titus, lui, ne fait que 20 m dehors, mais il tient à ses sorties quotidiennes… La question de la nourriture pourrait peut être rester un sujet sensible car même le retour des courses interesse Méïko, elle vérifie illico l’approvisionnement de la maison. Méïko a aussi tout de suite repéré la cuisine et il ne lui a fallu que quelques jours pour identifier le bruit du réfrigérateur: dès que je l’ouvre, elle est là. Malheureusement en Allemagne je ne trouve pas de Vache qui Rit, qu’elle adore m’a-t-on dit. Mais elle aime aussi le Babybel Pour le moment je les sépare tous pour manger et tout se passe très bien. Au fil du temps je suppose que ce ne sera plus utile. Et puis si cela reste nécessaire c’est sans importance.
En résumé on peut dire que c’est une adoption des plus réussies! »
Laure: « Prince, après une légère entorse du méta du milieu de la patte arrière droite, va très bien. Il a glissé sur les premières marches de l’escalier intérieur qu’il n’aime pas du tout. Mystère: a t il été enfermé ? La voiture l’a plus stressé que son bobo à la patte. Je pense qu’il a cru qu’on l’abandonnait de nouveau. Ma véto a été ravie de pouvoir papouiller un chow sans contrainte. Maintenant il reconnaît très bien la voiture, il descend comme un fou pour m’accueillir. »
Partageons une journée de Prince et de sa copine Taïka.
Des chows heureux du retour du soleil
26 septembre:
Laure: « Prince nous comble de bonheur. Quand le temps le permet balade de 2 km tous les soirs. Aujourd’hui il pleut; comme tout bon chow il reste devant la porte fenêtre ouverte. Je m’inquiétais pour la gamelle. Je crois qu’il a pris des kilos, il s’est étoffé et c’est pas que du poil!
Bonne journée. »
Septembre 2024
Lorsqu’on se sépare d’un animal c’est un grand soulagement pour l’humain parce que le problème, les soucis ou les ennuis qu’il représentait sont effacés de la vie de tous les jours: plus de querelles avec les voisins, plus de questionnement sur les vacances, plus de problème avec le conjoint, plus de frais vétérinaires, plus de fil à la patte.
Quant aux futurs ex qui ont réellement du chagrin, ils s’arrangent avec la réalité de l’abandon: « Tu verras, tu sera heureuse, t’auras plein de copains« …. a-t-on entendu au moment de la séparation.
Sauf que lorsque le chien a été aimé, ça ne se passe pas comme ça.
Le chien est en rupture totale de repère et il le vit mal, comme un enfant qui quitte sa maman pour vivre la première journée de classe de sa vie.
Les seuls chiens qui vivent assez bien l’abandon sont ceux qui ont l’habitude d’être confiés à des tiers, famille, amis, pensions. Ceux là ont déjà connu cette rupture et savent que leur monde ne va pas s’écrouler et pour peu qu’ils n’aient pas eu d’expérience douloureuse hors de chez eux, ils font assez rapidement confiance.
Les plus traumatisés par l’abandon ce sont ceux qui ont toujours vécu avec la ou les même (s) personne(s), qui ne les ont pas quittées un seul jour, qui n’ont aucune expérience de la vie sans leur(s) humain(s) référent(s).
Tel a été le cas pour Prince.
Prince, 5 ans.
Prince, nous sommes allés le chercher dans un village du centre de la France, sa maîtresse l’a mis dans notre voiture et nous avons roulé.
Prince est arrivé au Chowpôle. Il a découvert un enclos assez vaste, en pelouse bien verte, une niche spacieuse, il a eu de l’ eau fraîche, des croquettes et des friandises de bienvenue.
Mais Prince était malheureux.
Parce que les humains lui étaient inconnus.
Parce que les chiens lui étaient inconnus.
Parce que le lieu lui était inconnu.
Parce que ce que Prince voulait, c’était sa maison et sa maman.
Prince vivait une expérience très éprouvante.
Prince est resté 3 semaines dans le recoin de sa niche.
Pas seulement dans la niche comme sur la photo, ça c’était exceptionnel, la plupart du temps Prince restait dans le recoin , conçu pour être bien abrité du vent et de la pluie, là ou il n’avait aucun contact visuel avec ce nouveau monde qui lui déplaisait.
Heureusement Prince mangeait et buvait.
On ramassait les crottes, on remplissait les gamelles, eau, croquettes, Vache qui Rit.
8 jours, on espère que le contact finira par s’établir.
15 jours, on se dit qu’ une telle obstination ne s’est jamais produite, qu’elle cessera.
3 semaines: on est désespérés.
La décision est prise, Prince va changer d’endroit.
Isabel et Didier sont d’accord pour l’accueillir.
Qui sait? Peut être sera-t-il mieux chez eux? ça se tente….
Reste plus qu’à le sortir de son recoin pour le mettre dans la voiture de Laure qui fait régulièrement des va et vient nord/sud et inversement. Plusieurs nuits blanches à imaginer comment on va sortir Prince de sa cachette.
Et puis enfin il est dans la voiture!
Presqu’ une métamorphose! Prince le terrorisé a cherché le contact avec les passagers!
Du coup une nouvelle question s’impose: comment Prince vivrait- il l enclos chez Isabel et Didier? Car il aurait toujours de l’espace, toujours les mêmes croquettes et la même Vache qui Rit mais aussi toujours un enclos faute d’avoir une FA disponible sans mâle… Rappelons ici que choisir de mettre un chien en enclos, ce n’est pas choisir un confort pour l’humain, c’est faire le choix de la sécurité pour le chien car lorsqu’on héberge plusieurs mâles, tant qu’on ne connaît pas leur comportement, leurs ententes, mettre tout le monde ensemble est un risque pour tous. L’enclos est souvent transitoire, mais nécessaire dans un premier temps.
Eh bien nous avons été bien vite rassurés! Autre lieu autre attitude…
Il faut croire que la première coupure avec son ancienne vie, l’hébergement au Chowpôle, avait agi comme une première expérience, une catalyse de toutes les émotions.
Arrivé chez Isabel et Didier Prince avait appris qu’on pouvait perdre ses repères sans que pour autant le monde ne s’écroule: il y aurait toujours à boire et à manger, il y aurait toujours des gâteries et finalement, les humains n’étaient pas si terribles. Ils faisaient même faire des promenades que Prince aime tant!
Prêt à l’adoption Prince?
Non car il faut encore faire les vaccins, primo et rappel (c’est fou le nombre de chows payés une petite fortune et que leurs humains ne prennent même pas la peine de vacciner, pourtant le risque est bien réel, comme on l’a vu pour Lewis), et soigner une otite.
Il faut aussi le faire castrer.
Le veto pense que que la castration fera disparaître un nouveau trouble du comportement qui est apparu: le chevauchement.
Car Prince chevauche tout, les autres chiens de la maison, les objets et les humains.
Nous notons ce chevauchement pour tordre le cou à cette vieille croyance, car c’est une croyance, même reprise par un vetérinaire: en réalité le chevauchement n’est pas sexuel, ni une volonté de dominer comme on l’entend également, un chien qui chevauche est un chien anxieux, stressé. Pour Prince c’était une autre façon d’exprimer son mal être face à l’abandon.
Tout simplement.
Alors sitôt que Prince a pu courir sans mettre à mal ses points de castration nous avons conseillé à Isabel et Didier de le promener beaucoup, de le divertir, de le laisser en liberté pour courir à satiété…
Ce qui a été fait:
Et ça fonctionne!
Au bout de quelques semaines, avec l’assurance de 3 km de balades quotidiennes, avec les courses à perdre haleine dans le beau terrain d’ Isabel et Didier, avec des séances de jeux, avec la présence des chowpains (hélas pour Prince trop vieillissants pour jouer) pour communiquer entre congénères, Prince gagnera en sérénité.
Désormais, avec les humains, c’est sa patte qu’il donne, fini ces attitudes gênantes!
Une bonne séance de toilettage et il sera temps de penser à l’adoption de Prince!
Ses adoptants, ce sera chez Michèle, Zhao et Chipie que Prince va les attendre. Une expérience de plus pour ce beau chow chow et une façon pour nous de nous conforter dans la certitude qu’il est prêt à découvrir ce que la vie lui réserve de bon:
Prince est arrivé chez Michèle en étant parfaitement à l’aise, il a tout de suite exploré le jardin, mis ses marques sur les vasques de fleur, proposé le jeu à Zhao, respecté la petite et vieillissante Chipie.
Il est rentré, sorti, découvert les montgolfières sans la moindre peur alors qu’elles sont la phobie de Zhao…
Avec les filles Prince est aussi allé au lac et nous avons découvert qu’il aime bien patauger dans l’eau:
Et voilà! 6 mois après qu’il nous ait été confié, craintif de tout, Prince était un chow chow bien dans ses pattes et prêt pour sa nouvelle vie.
Sa nouvelle vie, Prince la passera auprès de Laure, Jean-Pierre et Tikka, une chowchotte de 2 ans, très joueuse, très espiègle!
Même lui, Prince l’énergique, Prince l’entreprenant,.. en est resté scotché…
C’est vrai quoi! il faut d’abord faire connaissance, découvrir les lieux, vérifier que la gamelle est bonne et qu’on a une bonne place pour roupiller!
Et puis découvrir les environs aussi!
En fait il n’y a pas eu de glace à rompre car Tikka est dans l’accueil et Prince rêvait d’une chowpine pour jouer, aucun des chows de ses différentes FA n’avait pu jouer avec lui, tous trop vieux, trop raides, trop malades. C’est le seul élément qui lui avait manqué.
Avec Tikka, avec un grand terrain, avec des personnes disponibles on ne pouvait souhaiter plus belle adoption pour Prince.
Laure: « Prince va très bien. Il s’est parfaitement acclimaté’ à nous. Il fait sa petite vie, il rentre et sort de la maison quand il veut. Tikka l’ a adopté aussi mais il n a pas encore le droit de venir dormir dans la chambre: elle se couche devant la porte. Il mange maintenant par petites quantités tout au long de la journée. Il est très gourmand et friand de fromage ou de petits poissons en friandises. Il adore toujours autant les câlins. Il est très sociable avec les autres chiens . Ils ne sont pas encore synchronisés pour jouer: lui préfère le matin et elle le soir. Il adore les balades. Ses oreilles sont ok. C’est un amour de chow chow. Il a pris sa place sur le balcon de devant, couché et une patte dans le vide et il surveille. Le matin quand j arrive du boulot maintenant il vient me faire la fête. Ce matin il a mis ses 2 pattes sur mes hanches pour plus de câlins. Quand j ouvre la porte maintenant j’ai 2 têtes à caresser. Que du bonheur!!! Encore une adoption réussie. Mon mari est ravi. Maintenant il a chaud aux pieds lorsque Prince vient lui faire des câlins il s’assoit sur ses pieds. Et il a un chow chow de chaque côté pour regarder la tv le soir. »
Fini l’ennui! Vive les jeux!
Même si tous nos adoptés peuvent dire, à posteriori « Merci de m’avoir abandonné » il n’empêche que l’abandon reste un moment difficile pour eux. Quels que soient le confort et le réconfort que l’on puisse leur apporter, quelle que soit la joie que l’on ressente à les voir sortir de leur coquille et s’épanouir, il n’empêche que votre trahison leur a fait mal. Alors avant d’acheter un chien, prenez quelques moments de réflexion: entre enfants et petits enfants, entre travail et famille, entre loisirs et amis, où sera la place de votre futur chien dans votre vie?
Madison, de plus en plus en confiance, investit la chambre d’Isabel et Didier.
Septembre 2024
L’adoption de Madison, 8 ans, aurait pu être plus rapide car elle nous est arrivée en juillet, vaccinée, déjà stérilisée et opérée du voile du palais et des entropions, les dérives du LOF obligent.
Madison était même vaccinée contre la leishmaniose, c’est dire si son ex-deux pattes avait pris soin d’elle.
Mais voilà, un changement de vie lui a imposé un choix qu’elle n’aurait jamais cru devoir faire: se séparer de Madison et Romy: « J’ai la tête sous l’eau, je ne veux pas qu’elles en souffrent« .
Décision judicieuse puisqu’il est apparu lors de la journée toilettage par Caroline, au Chowpôle, que Madison commençait à être un peu négligée:
Bon, il nous arrive des chows dans un état bien plus déplorable, c’est clair! Mais c’est l’occasion de rappeler que les épillets sont un des fléau de l’été et peuvent occasionner des abcès qui nécéssitent une anesthésie, comme pour Naïa et Melodie, voire pis, comme pour Imiko, morte du tétanos à cause d’épillets qui avaient percé l’ épiderme et permis l invasion par clostridium tetani.
Madison. Une chienne absolument adorable qui charme tout le monde: Sophie qui a assuré une partie du transport, ( l’autre partie ayant été assurée par son ex maîtresse, ce qui est suffisamment rare pour être souligné), Sandrine qui l’a gardée 24 h…..
….. les bénévoles présents au Chowpôle où elle est restée quelques semaines et Caroline qui l’a toilettée.
Madison a aussi immédiatement séduit Isabel et Didier qui ont demandé à pouvoir l’adopter dès qu’ils ont eu connaissance de l’arrivée de Madison parmi nous.
Isabel et Didier ce sont les adoptants de la regrettée Mila, de Lutin aussi. Et ils ont été FA de si nombreuses fois qu’on peinerait à établir la liste des chows qui sont passés chez eux.
Madison, elle, s’entend avec tout le monde et est habituée à vivre avec des chowpains alors partager ses journées avec Lutin, Elfya et Lizzy, les chows d’ Isabel et Didier devrait lui convenir.
Mais il fallait juste attendre qu’août, mois des mariages et autres réunions familiales soit passé.
C’est chose faite.
Inutile de conclure l’ histoire de Madison en disant que tout se passe bien, c’était une évidence depuis le début:
Isabel: « Madison et très communicative et très collante, très bien intégrée avec les autres, pas de conflits, elle fait sa vie, elle fait ce qu’elle veut….
Elle mange bien.
Elle ne sait pas faire de bisous, elle pose sa tête sur nos jambes et fait « croum croum » pour qu’on la gratouille. Elle adore se faire gratouiller! ….
… Et elle déteste les mouche….. et le chat errant qui se promène parfois dans notre terrain »
Nulle ombre au tableau n’était la santé de Lizzy, la fille d’ Elfya, qui est bourrée de becs de perroquet et peine énormément à se mouvoir malgré les anti douleurs…
Nous lui souhaitons un rapide rétablissement.