Meïko

17 décembre:

Quelques photos de la Princesse, parfaite chez la toiletteuse…

et à son emplacement préféré.

Très affectueuse envers ma fille et moi mais très fille unique dans son comportement avec Khatun

14 novembre :

Meïko et sa soeur.

 

11 novembre 2024 : 

« Merci a nouveau Sylvie de m’avoir confie Meiko.
Sur cette photo chacun surveille la cuisson du riz au poulet, leur menu de la soirée !
Elle va bien, cherche les câlins. Nous irons consulter le vétérinaire  car j’ai l’impression qu’elle se couche en promenade quand sa patte avant gauche la gêne ou est douloureuse.
A bientôt,
Brigitte »

Novembre 2024

Lorsque nous avons créé Chow au Coeur, nous, les amoureuses inconditionnelles des chows, nous pensions que tous les loulous avaient la chance d’avoir des humains aimants comme  les nôtres, et que nous n’aurions à nous occuper que de cas isolés, de rares cas, très tristes , où les humains devraient se séparer de leur chien bien aimé parce qu’eux mêmes étaient rattrapés par la maladie et que se séparer de leur chien était juste la seule solution pour lui, pour lui donner la chance d’être aimé encore.
Mais autant dire que ce motif d’abandon nous arrive rarement…

Tel fut pourtant le cas avec Méïko, petite chowchowtte de 8 ans, dotée de toutes les qualités par les fées qui s’étaient penchées sur son berceau. Méïko est belle, Méïko est intelligente, Méïko a vécu sa vie auprès d’une dame qui a fait d’elle sa princesse adorée… hélas la méchante féé était là elle aussi et veillait: « Méïko! tu devras vivre une épreuve cruelle, tu seras séparée de ta maman que tu aimes, tu perdras tous tes repères dans ta 8 ième année! Ha! ha! ha! »

C’était au lac du Der et bien des gens ont pleuré…

Nin-Shu et Meiko

Le soir même , co-voiturée par Sandrine, Méïko s’est retrouvée au chowpôle…..

Heureusement il y a aussi des moments plus calmes…

Pour la première nuit, Sandrine a tenu à garder Méïko avec elle dans sa chambre, pour que cette dernière ne se sente pas trop isolée dans cette atmosphère canine… et elle ainsi pu noter que la princesse a dormi d’une traite!

Oui oui. Fallait Pas?!

Rapidement nous nous sommes demandé s’il ne faudrait pas faire opérer Méïko des entropions, bien que l’idée ne nous ait pas du tout emballées car Méiko venait à peine d’être stérilisée chez sa maman, de façon à de lui éviter le stress de l’abandon ET le stress opératoire et post-opératoire en sus…

En cas de doutes nous nous référons toujours au Dr Hersan, car nous sommes avec elle en parfaite confiance, sachant qu’elle n’opèrera qu’ à bon escient et que le post op sera géré au mieux si l opération s’avère necessaire.
Mais elle est à Cognac, voilà donc Méïko partie avec Sandrine….

Le verdict du Dr Hersan est sans appel: inutile d’opérer Méïko des entropions, selon elle ce sont les gros plis des joues qui empêchent les larmes de s’écouler normalement et Méïko ne souffre pas du tout des yeux. Ouf!
Cette bonne nouvelle vaut bien une séance de toilettage!

Très sage Méïko, très habituée à l’excercice, confiante, une vraie princesse, choyée dans sa première vie comme on rêverait que tous nos protégés l’aient été, et pas seulement lorsqu’ils étaient des chiots mignons….

Chez Sandrine il y a des balades chaque soir, et les balades, ça met en joie! Allez, on va montrer au monde notre beau brushing!

Clairement, on ne croit pas que Méïko ait été trop déstabilisée par les évènements qu’elle a été amenée à vivre car étant parfaitement sociabilisée elle n’a rien découvert, ni les gens, ni les chiens, ni le toilettage, ni les promenades, ni la salle d’attente du veto, ni la voiture. Probablement qu’elle s’est demandé où était sa maman mais elle a pris les choses comme elle venaient, et sans jamais manquer d’appétit….

Avec Chouchou, chez Sandrine

Mais ce n’est pas parce que tout se passait bien en FA qu’il ne fallait pas trouver une famille définitive à la charmante Méïko.
Quelques semaines après son arrivée parmi nous Méïko est donc allée à la rencontre de sa famille pour la vie:

Voyons ce que l’avenir proche nous réserve…
  • Une autre fifille, Katun, elle aussi fruit d’une adoption à l’époque où  Brigitte, leur maman à toutes les deux,  vivait dans un pays lointain, au Canada. Katun avait été laissée seule dans une maison lorsque sa famille avait déménagé. Au bout de quelques semaines les voisins avaient  alerté un refuge qui l’avait recueillie. Depuis Katun a oublié de chasser les écureuils et les hérissons pour se nourrir…

  • Titus, un Berger Allemand de 14 ans qui a accueilli Méïko avec beaucoup de bienveillance….

  • Une soeur à deux pattes, très enthousiasmée par cette adoption car Méïko ressemble énormément à la première chow de la famille, celle qui a accompagné son enfance et son adolescence…

 

Pour parler de cette adoption laissons la parole à Brigitte: « Méïko est une chowchotte adorable, qui s’est tout de suite adaptée à moi et aux autres loulous.  Avec Katun, elles ne sont pas encore copines, c’est normal, elles ont chacune leur  âge et leur vécu mais l’entente est cordiale, aucun grognement, aucun mauvais regard. 
Nous faisons des promenades séparées car les deux filles ne sont pas sur le même rythme; lorsque Méïko en a assez elle se couche et j’attends …. j’ai donc raccourci les promenades pour elle. Titus, lui, ne fait que 20 m dehors, mais il  tient à ses sorties quotidiennes…
La question de la nourriture pourrait peut être rester un sujet sensible car  même le retour des courses interesse Méïko, elle vérifie illico l’approvisionnement de la maison. Méïko a aussi tout de suite repéré la cuisine et il ne lui a fallu que quelques jours pour identifier le bruit du réfrigérateur: dès que je l’ouvre, elle est là.  Malheureusement en Allemagne je ne trouve pas de Vache qui Rit, qu’elle adore m’a-t-on dit. Mais elle aime aussi le Babybel
Pour le moment je les sépare tous pour manger et tout se passe très bien. Au fil du temps je suppose que ce ne sera plus utile. Et puis si cela reste nécessaire c’est sans importance.
En résumé on peut dire que c’est une adoption des plus réussies! »

Et Méîko a retrouvé son statut de Princesse!